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La candidature de Valls attendue ce lundi
information fournie par Reuters 05/12/2016 à 15:32

LA CANDIDATURE DE VALLS ATTENDUE À VALLS ATTENDUE À 18H30 CE LUNDI

LA CANDIDATURE DE VALLS ATTENDUE À VALLS ATTENDUE À 18H30 CE LUNDI

PARIS (Reuters) - La candidature de Manuel Valls à la primaire organisée par le Parti socialiste en vue de l'élection présidentielle de 2017 est attendue ce lundi soir à Evry (Essonne), le fief électoral du Premier ministre où il doit s'exprimer à l'hôtel de ville.

Matignon a annoncé dans un communiqué qu'il prendrait la parole à 18h30 (17h30 GMT), sans autre précision.

Mais le Premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, a tué tout suspense en publiant à la mi-journée un message sur son compte Twitter.

"J'ai souhaité bonne chance à @manuelvalls et lui ai indiqué que je serai garant de l'unité donc impartial. #Primaire", a-t-il écrit.

Le Premier ministre a déjeuné à l'Elysée avec François Hollande, comme chaque semaine, et aucun communiqué n'a été publié à l'issue de cette rencontre.

L'entourage du chef de l'Etat a précisé que les deux hommes s'étaient parlé à plusieurs reprises ce week-end, notamment après le retour du président d'Abou Dhabi, samedi soir.

S'il ne s'est pas exprimé depuis que François Hollande a annoncé jeudi renoncer à briguer un second mandat, Manuel Valls n'a pas fait mystère ces dernières semaines de sa volonté d'entrer dans la course.

Manuel Valls a été maire d'Evry de 2001 à 2012 et député de la première circonscription de l'Essonne, qui englobe la préfecture départementale, de 2002 à 2012.

Le Premier ministre, chef de la majorité, a renoncé à participer samedi dernier à un meeting de la Belle alliance populaire, mouvement lancé par le Parti socialiste pour lancer une dynamique vers la primaire des 22 et 29 janvier à laquelle sont aussi candidats les anciens ministres Arnaud Montebourg et Benoît Hamon, entre autres.

UN PS DIVISE

D'autres personnalités ont décidé de se lancer sans passer par la primaire. C'est le cas du candidat de "La France insoumise", Jean-Luc Mélenchon, et de l'ancien ministre de l'Economie Emmanuel Macron.

Mais le Premier ministre pourrait avoir des difficultés à rassembler au sein de son propre camp, des socialistes s'organisant pour s'opposer à la ligne politique qu'il incarne, plus à droite que le centre de gravité du parti majoritaire.

"La gauche n'a pas redressé le pays et la gauche a disloqué son camp", a estimé Arnaud Montebourg lundi matin sur Sud Radio et Public Sénat. "Ce qu'on peut lui reprocher à Manuel Valls, c'est finalement d'avoir théorisé les gauches irréconciliables et la fracture qui était ouverte, de n'avoir pas été capable de la refermer", a poursuivi le candidat à la primaire socialiste.

Le commissaire européen aux Affaires économiques Pierre Moscovici, a souligné que l'enjeu de la primaire était d'"éviter la fragmentation, la fracturation de la gauche".

"Le risque maintenant, c'est qu'il n'y ait pas deux gauches irréconciliables mais trois, quatre, cinq", a-t-il dit sur France 2 en rappelant que François Hollande, qui a renoncé jeudi à briguer un nouveau mandat, incarnait "le point d'équilibre idéologique, politique de la gauche".

Près de la moitié des sympathisants de gauche (45%) interrogés après le renoncement de François Hollande disent souhaiter que Manuel Valls soit le candidat du PS en 2017, selon un sondage Ifop pour le Journal du dimanche.

Ils n'étaient que 38% à le désigner parmi une liste de candidats avant l'annonce du président de la République jeudi.

La progression du Premier ministre se retrouve de la même manière chez les sympathisants du Parti socialiste, qui disent à 61% souhaiter qu'il soit le candidat désigné du PS après l'annonce du président, contre 54% auparavant.

Parmi les successeurs possibles de Manuel Valls au poste de Premier ministre, plusieurs noms circulent, dont ceux de Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur, Jean-Yves Le Drian (Défense) ou encore Marisol Touraine (Santé).

Le prochain Premier ministre ne resterait que cinq mois en poste, jusqu'en mai.

(Elizabeth Pineau, Jean-Baptiste Vey et Myriam Rivet, édité par Yves Clarisse)

2 commentaires

  • 05 décembre 15:53

    Ils nous gavent avec leur faux suspens... Nous voulons des résultats pas un scénario de film ennuyeux. Ca doit flatter leur ego car ils pensent être attendus...


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