Peut-on se remettre de l'affaire Cahuzac ? Dans un communiqué publié le 10 juin, le groupe Reyl, installé à Genève, qui comptait l'ancien ministre socialiste du Budget dans la clientèle, apporte indirectement une réponse claire. Non seulement l'établissement financier n'a pas sombré, n'a pas été racheté, mais il affiche une forme éclatante. Sa masse sous gestion a progressé de 24 % pour atteindre 7,5 milliards d'euros. Ses revenus nets ont grimpé de 63 % et son bénéfice net de 180 % pour s'établir à 20,2 millions d'euros. En prime, le groupe a ouvert des bureaux à Londres en 2013. D'une dimension encore modeste, le groupe Reyl affirme avoir toujours développé une stratégie de diversification internationale, attirant à Singapour une clientèle originaire d'Asie du Sud-Est, d'Australie et de Russie et déployant à Hongkong une activité de gestion de fonds de placements investis sur les marchés asiatiques. Selon la banque, l'apport de la clientèle de riches contribuables français n'aurait été que très secondaire. Et la présence de Jérôme Cahuzac dans les livres de l'établissement financier, un unique mais déplorable mauvais exemple. L'affaire se réduirait à un simple chirurgien esthétique, inconnu du public, accueilli au début des années 1990, alors qu'il ne faisait pas officiellement de politique. À une époque où Reyl n'était pas encore une banque. Les accusations de Pierre Gerbier "En ce qui concerne notre clientèle...
La banque Reyl n'a pas pâti de l'affaire Cahuzac
information fournie par Le Point 12/06/2014 à 09:21
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