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L'Opéra de Paris, ce monstre administratif
information fournie par Le Point 16/09/2016 à 13:45

En février, Benjamin Millepied quittait son poste de directeur de la danse à l'Opéra de Paris pour « raisons personnelles ». Le prétexte n'avait pas abusé les connaisseurs de l'institution. « Benjamin n'avait pas mesuré que le poste implique 80 % de tâches administratives et 20 % d'artistique », confiait l'un d'eux à l'AFP. À lire le rapport que la Cour des comptes vient de publier sur l'Opéra national de Paris (Garnier et Bastille), on comprend un peu mieux Millepied. L'institution dirigée par Stéphane Lissner ressemble à un monstre administratif perclus de primes en tout genre, de chefs et sous-chefs à tous les étages et de contraintes horaires que peu de salariés respectent.

La masse salariale, disent les magistrats, représente le premier poste de dépense de l'Opéra (près de 1 800 salariés en 2013). Elle se chiffre, en 2014, à 103 millions d'euros pour les permanents, contre un objectif fixé par l'État de 99,9 millions d'euros. Un dérapage récurrent qui s'explique notamment par l'armée mexicaine constituée au fil des années. Les agents de l'Opéra de Paris relèvent en effet d'une convention collective particulière à l'Opéra, plutôt avantageuse et complexe (60 textes et avenants divers la composent !). Les magistrats dénombrent quatre niveaux hiérarchiques, eux-mêmes décomposés en sous-catégories. Par le jeu des promotions, on peut vite gravir les échelons, au point que l'Opéra national de Paris compte, selon la...

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