A fin février dernier, les encours sous gestion des ETF du marché européen totalisaient 432,23 milliards d’euros. (© Fotolia)
Comme le rappelle Olivier Paquier, directeur de SPDR ETF France, pour State Street Global Advisors, les actifs sous gestion des fonds indiciels cotés de type ETF «ont quadruplé dans le monde, ces six dernières années, pour atteindre un total de 2.722 milliards dollars, à fin février». Et, d’ici 2020, ce professionnel s’attend à un doublement des encours des trackers, à 5.000 milliards de dollars.
La gestion indicielle a connu, depuis son origine, une «ascension fulgurante de ses encours», explique Olivier Paquier. En 1973, a été créé le premier fonds indiciels pour des investisseurs institutionnels, aux Etats-Unis.
Et, vingt ans plus tard, une nouvelle génération de fonds indiciels, les ETF, a vu le jour outre-Atlantique. Ces fonds qui reproduisent eux aussi les évolutions des indices d’actions, d’obligations ou de prix de matières premières, se négocient en Bourse, en continu, comme une simple action. Les parts de fonds indiciels classiques, eux, affichent une valeur liquidative en fin de journée.
Un succès aux dépens de la gestion active
L’Europe, un peu en retard, a lancé son premier ETF en 2000. A fin février dernier, les encours sous gestion des ETF du marché européen totalisaient 432,23 milliards d’euros. Les deux tiers de ce montant sont investis dans des trackers indexés sur des marchés d’actions, le quart en ETF obligataires et le solde en ETF de matières premières et
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer