Comme de coutume, le nouveau dérapage des comptes publics français a été mis sur le compte du manque de croissance économique. Ce manque de croissance a lui-même été imputé à l’austérité budgétaire –
une drôle d’austérité, si rigoureuse
qu’elle aboutit à accroître le déficit !
Le serpent se mord ici tellement la queue qu’il est en train de s’étouffer.
Restent des questions de fond. Où se situe le potentiel de croissance ? Au voisinage de 1%. Pourquoi a-t-il été divisé par deux en dix ans ? Un manque d’investissement et un freinage de la productivité. Que peut-on faire pour le redresser ?
Restaurer les marges des entreprises.
Il y a des limites à la production que peut atteindre un pays, des limites physiques, institutionnelles ou technologiques, reflétant le volume des facteurs utilisables (force de travail, capital) et leur combinaison (productivité globale). Une économie est à son potentiel quand elle utilise ces facteurs à leur plein-emploi, sans susciter de pression déflationniste ou inflationniste.
Problème : tous ces concepts – potentiel, plein-emploi, productivité globale – ne sont pas directement observables. On ne peut guère que les estimer, soit avec des outils statistiques, soit en élaborant une fonction de production. Ce faisant, les travaux de la Commission européenne indiquent que
la croissance
potentielle française se situe entre
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