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L'incertitude sur l'issue des "midterms" inquiète Wall Street
information fournie par Reuters02/11/2014 à 19:27

WALL STREET VEUT UN RÉSULTAT RAPIDE LORS DES ÉLECTIONS DE MI-MANDAT AUX USA

WALL STREET VEUT UN RÉSULTAT RAPIDE LORS DES ÉLECTIONS DE MI-MANDAT AUX USA

par Ryan Vlastelica

NEW YORK (Reuters) - L'incertitude autour des élections de mi-mandat dans une poignée de circonscriptions américaines pourrait faire pencher la Bourse de New York vers le traditionnel "rally" de fin d'année ou bien plonger le marché dans une nouvelle phase de forte volatilité.

Les investisseurs américains semblent moins préoccupés de savoir si les républicains prendront le contrôle du Sénat, comme prévu, ou si les Démocrates s'accrocheront à leur faible majorité. Ils veulent avant tout obtenir - dès mercredi matin - un résultat définitif.

"Si nous avons une situation vraiment incertaine dans laquelle le Sénat est divisé et les candidats menacent de recompter les bulletins de vote, ce ne sera vraiment pas bon", avertit Robbert van Batenburg, responsable de la stratégie de marketing chez Newedge USA LLC à New York.

Au total, les électeurs sont appelés à renouveler le 4 novembre les 435 sièges de la Chambre des représentants et 36 des 100 sièges du Sénat. Sur ces 36 sièges, 21 sont actuellement détenus par les démocrates et 15 par les républicains.

En Louisiane et en Géorgie, un second tour sera peut-être nécessaire, ce qui menace de retarder de plusieurs semaines l'annonce de la majorité au Sénat.

Le second tour en Louisiane est prévu le 6 décembre. Et selon le scénario du pire, le parti majoritaire à la chambre haute pourrait ne pas être connu avant le 6 janvier, après un deuxième tour en Georgie si aucun candidat n'obtient une majorité d'au moins 50% le 4 novembre.

Un tel scénario, quoique jugé peu probable, rappelle à certains les mauvais souvenirs des élections présidentielles de 2000, où la victoire de George W. Bush sur Al Gore n'était toujours pas confirmée plus d'un mois après la date de l'élection. Cette incertitude avait provoqué une hausse de près de 11,2% de l'indice de volatilité et une baisse de 7,6% de l'indice S&P 500 pendant cette période de flou.

UN RÉSULTAT CLAIR FAVORISERAIT LE REBOND

"La réaction ne serait pas aussi spectaculaire cette fois-ci mais tout élément de risque est susceptible de créer un choc en Bourse depuis que la Réserve fédérale n'est plus dans le marché", note Robbert van Batenburg, en référence à la confirmation la semaine dernière par la banque centrale américaine de la fin de son programme de rachats d'actifs, qui a largement contribué au récent rally sur les marchés d'actions.

Les actions américaines ont rebondi fortement au cours des deux dernières semaines après une phase d'inquiétude début octobre. Le S&P a repris plus de 8% depuis son point bas du 15 octobre et l'indice de volatilité est retombé d'environ 45%.

Un résultat clair et net des élections de mardi pourrait lancer une nouvelle phase de hausse jusqu'à la fin de l'année.

Historiquement, les élections américaines de mi-mandat ouvrent une période de bonne performance sur les marchés. Barclays Capital a constaté que depuis 1928 le S&P a dégagé un retour médian de 7% dans les 90 jours suivant les "midterms".

Barclays Capital estime entre 64 et 90% les chances que les républicains l'emportent au Sénat. Mais dans la mesure où aucun des deux partis n'est susceptible de remporter une majorité suffisamment nette cela n'influera pas beaucoup sur Wall Street.

Une "nouvelle composition ne devrait pas provoquer à court terme de changements jouant sur la tendance de Wall Street", selon les analystes de Barclays. "Même si les résultats surprennent et que les démocrates conservent le contrôle du Sénat, nous pensons que la réaction du marché sera limitée."

Plusieurs secteurs de l'économie américaine sont toutefois susceptibles d'être affectés par les résultats, à commencer par celui de l'énergie, qui profiterait d'un basculement de la majorité du Sénat dans le camp républicain.

(Juliette Rouillon pour le service français)

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