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L'avenir des petites lignes SNCF dépendra des régions-Philippe
information fournie par Reuters 20/02/2018 à 15:58

    PARIS, 20 février (Reuters) - L'avenir des petites lignes 
SNCF dépendra des régions et des territoires, ont déclaré mardi 
Edouard Philippe et Elisabeth Borne, répondant aux craintes 
exprimées après la recommandation du rapport Spinetta d'examiner 
la pertinence de les maintenir. 
    Le Premier ministre recevra mercredi le président de 
l'association Régions de France, Hervé Morin, et jeudi celui de 
l'Assemblée des départements de France, Dominique Bussereau, 
dans le cadre des discussions sur la SNCF engagées lundi. 
    "L'avenir de ces petites lignes, ça n'est pas le 
gouvernement qui peut le déterminer", a dit Edouard Philippe 
lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale. 
    "L'avenir de ces petites lignes dépendra d'une discussions 
avec les régions (...), avec l'entreprise." 
    "Il ne s'agit pas de dire que nous allons prendre ici (...) 
des décisions de fermeture, ce serait absurde de le dire 
maintenant et d'aussi haut, d'aussi loin du terrain", a-t-il 
poursuivi. 
    "L'important, c'est de vérifier ligne par ligne quelle est 
la bonne façon d'assurer la mobilité", a encore déclaré le chef 
du gouvernement. "Je ne doute pas que, y compris sur les petites 
lignes, il faudra conserver du transport ferroviaire bien 
entendu et, peut-être sur d'autres, les régions dans le cadre de 
leur politique d'aménagement, choisiront-elles (...) d'avoir 
recours à d'autres formes de mobilités."  
    La ministre des Transports, Elisabeth Borne, a quant à elle 
souligné que "les petites lignes sont des lignes essentielles 
pour beaucoup de Français". 
    Les contrats de plan prévoient un financement de 1,5 
milliard d'euros et "ces engagements seront tenus", a-t-elle 
ajouté. 
    "Mais au-delà, c'est avec les régions, c'est dans les 
territoires et non pas à Paris que l'avenir de ces petites 
lignes se décidera en concertation avec les collectivités, avec 
les régions."  
    Le président de la Fédération nationale des associations 
d'usagers des transports, Bruno Gazeau, a alerté mardi Edouard 
Philippe sur la nécessité selon lui de maintenir nombre de ces 
petites lignes.        
 
 (Jean-Baptiste Vey, édité par Yves Clarisse) 
 

1 commentaire

  • 20 février 16:14

    Ce qui, en français pour les nuls, signifie : "L'Etat prend le pognon de tous les contribuables pour en faire bénéficier les parisiens. Quant aux régions, débrouillez-vous si vous voulez survivre".


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