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L'Assemblée refuse d'entamer une procédure de destitution de Hollande
information fournie par Reuters 23/11/2016 à 11:37

L'ASSEMBLÉE REJETTE LA PROPOSITION SUR LA DESTITUTION DE HOLLANDE

L'ASSEMBLÉE REJETTE LA PROPOSITION SUR LA DESTITUTION DE HOLLANDE

PARIS (Reuters) - Le bureau de l'Assemblée nationale a annoncé mercredi qu'il refusait d'engager une procédure de destitution de François Hollande, proposée par des députés Les Républicains (LR) pour sanctionner les révélations du président français à des journalistes sur des opérations censées rester secrètes.

A l'origine de cette procédure, le député LR Pierre Lellouche invoquait l'article 68 de la Constitution, lequel prévoit que le Président de la République peut être destitué "en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l'exercice de son mandat".

"Le bureau de l’Assemblée nationale a examiné la recevabilité de la proposition de résolution déposée le 10 novembre 2016 visant à réunir le Parlement en Haute Cour en vue d’engager une procédure de destitution à l’encontre du président de la République", peut-on lire dans un communiqué.

"A la majorité de ses membres, le bureau a rejeté la proposition (8 d’avis de la déclarer recevable, 13 d’avis de la déclarer contraire)", poursuit ce texte.

Pierre Lellouche visait les révélations et confidences contenues dans le livre des journalistes du Monde Gérard Davet et Fabrice Lhomme, "Un président ne devrait pas dire ça...", fruit d'une soixantaine d'entretiens avec le chef de l'Etat

Pierre Lellouche accuse François Hollande de leur avoir fourni "en temps réel" des informations sur ses "décisions les plus secrètes en matière d'emploi de la force armée" et sur ses conversations avec des chefs d'Etat.

Il lui reproche aussi d'avoir détaillé des opérations de libération d'otages et admis avoir ordonné des opérations "homo" d'exécutions ciblées par les services spéciaux.

La destitution est prononcée par le Parlement constitué en Haute Cour. Présidée par le président de l'Assemblée, celle-ci statue dans un délai d'un mois à bulletins secrets et sa décision prend immédiatement effet.

L'article unique de la proposition de résolution de Pierre Lellouche portait sur la convocation de la Haute Cour.

Le député LR dénonçait également le fait que le chef de l'Etat ait laissé les deux journalistes publier dans Le Monde un document secret défense sur la préparation d'un bombardement en Syrie, bombardement qui n'a finalement pas eu lieu.

Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour "compromission de la défense nationale" à la suite de cette publication de documents classifiés.

(Elizabeth Pineau, édité par Yves Clarisse)

16 commentaires

  • 23 novembre 16:54

    De toute façon, pour moi, il est indigne.(Largage de sa meuf, virées en scooter, les sans dents, son coiffeur) et il oserait se représenter? Non mais, je rêve! (ou plutôt, il rêve.....)


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