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L'agresseur présumé de NKM l'accuse de l'avoir injurié
information fournie par Reuters22/06/2017 à 16:18

L'AGRESSEUR PRÉSUMÉ DE NKM L'ACCUSE DE L'AVOIR INJURIÉ

L'AGRESSEUR PRÉSUMÉ DE NKM L'ACCUSE DE L'AVOIR INJURIÉ

PARIS (Reuters) - L'agresseur présumé de l'ancienne ministre Nathalie Kosciusko-Morizet a contesté jeudi les faits qui lui sont reprochés et envisage au contraire de porter plainte contre des membres de l'équipe de l'élue Les Républicains (LR).

Vincent Debraize, 55 ans, maire sans étiquette du village de Champignolles (moins de 40 habitants), dans l'Eure, accuse l'élue parisienne de l'avoir insulté et des membres de son équipe de l'avoir malmené.

Il doit être jugé le 11 juillet pour violences ayant entraîné une incapacité totale de travail inférieure à huit jours et outrage sur personne chargée d'une mission de service public, qualification contestée par ses avocats.

Il est accusé d'avoir frappé Nathalie Kosciusko-Morizet, alors candidate aux législatives dans la 2e circonscription de Paris, lors d'une distribution de tracts. L'ancienne ministre, qui n'a finalement pas été élue, était tombée et avait perdu connaissance avant d'être hospitalisée.

Vincent Debraize a nié lors d'une conférence de presse avoir porté le moindre coup à Nathalie Kosciusko-Morizet.

Il a raconté que c'était elle qui s'était avancée vers lui et lui avait dit en se cachant le visage derrière les tracts qu'elle avait à la main : "Dégage connard !"

"Elle se recule, j'ai les tracts, je les jette au sol. A aucun moment je n'ai porté un coup à Mme Kosciusko-Morizet", a-t-il ajouté. "Et là je la vois (...), elle me regarde, pouf ! Elle tombe."

Il conteste également avoir qualifiée la candidate LR de "bobo de merde" mais admet l'avoir traitée de "bobo de droite".

Selon un de ses avocats, Basile Ader, interrogé par Reuters, il a lui-même l'intention de porter plainte contre trois membres de l'équipe de "NKM" qui l'ont poursuivi jusque dans le métro.

Vincent Debraize les accuse de l'avoir malmené, de lui avoir arraché sa chemise et cassé ses lunettes.

Cet ancien membre de l'Union des démocrates et indépendants (UDI) avait parrainé la candidature à la présidentielle de l'ex-plume de Nicolas Sarkozy à l'Elysée Henri Guaino, qui s'était aussi présenté aux législatives contre Nathalie Kosciusko-Morizet mais a été battu dès le premier tour.

Vincent Debraize s'était présenté spontanément deux jours après l'agression présumée dans un commissariat et avait été placé en garde à vue pendant 48 heures.

(Emmanuel Jarry, édité par Yves Clarisse)

115 commentaires

  • 23 juin16:47

    c'est tres bien ce que vincent a fait , dommage il aurait du dire qu'elle lui avait marché sur le pied et la on aurait pu faire du 50/50


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