L’accent mis sur les facteurs environnementaux devrait améliorer les rendements immobiliers

information fournie par Primaliance •12/09/2017 à 08:00

D’après LaSalle Investment Management les facteurs environnementaux sont susceptibles de contribuer significativement dans les prochaines années à la performance financière des portefeuilles immobiliers.

Le rapport publié par LaSalle révèle que les facteurs environnementaux sont étroitement liés à des facteurs de long terme de la demande immobilière comme la démographie, la technologie et l'urbanisation. Ils ont même « le pouvoir de façonner les marchés immobiliers de manière à remplacer et à dépasser les cycles de propriété à plus court terme » explique Eric Duchon, responsable mondial de la durabilité de LaSalle. Mieux encore, le spécialiste estime qu’ils « influent déjà sur la performance financière des bâtiments de multiples façons ». Raison pour laquelle la tendance environnementale va continuer de prendre de l’ampleur.

Si le rapport note « que peu d'investisseurs sont disposés à sacrifier le retour ou à augmenter le risque afin d'améliorer leurs titres de compétences en matière de durabilité » il remarque en revanche, une demande croissante des investisseurs pour des rapports de progrès en termes d’établissement et de réalisations d'objectifs environnementaux auprès des gestionnaires de fonds. Pour cause, ils ont pris conscience que « la durabilité améliorent les performances financières au niveau des actifs et du portefeuille ».

Richard Kleinman, chef de la recherche et stratégie américaine de LaSalle indique des moteurs de durabilité variant « considérablement selon les pays et les marchés ». Aux Etats Unis, « les forces du marché sont souvent plus puissantes que celles réglementaires ». Ailleurs, à l’instar du Canada, ce sont davantage les changements règlementaires et la participation volontaire qui mènent les enjeux environnementaux. Enfin malgré un souci commun au niveau mondial et une disparité des réponses règlementaires aux facteurs environnementaux, la politique actuelle américaine « pourrait empêcher le pays de devenir un chef de file mondial en matière de durabilité environnementale». Un frein qui pourrait être en partie levé avec « des progrès et des innovations » à trouver au niveau local, « ou en modifiant les préférences des occupants et dans les projets financés par des fonds privés ».