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JO 2024 : des internautes impatients de louer à prix d’or leur logement
information fournie par Le Figaro 02/08/2017 à 06:00

La mairie de Paris ne devrait pas interdire les locations Airbnb pendant la compétition. (crédit : Fotolia)

La mairie de Paris ne devrait pas interdire les locations Airbnb pendant la compétition. (crédit : Fotolia)

Certains propriétaires se frottent déjà les mains à l'idée que Paris organise les Jeux olympiques en 2024. Ils y voient l'opportunité de réaliser une belle affaire financière.

401 euros en moyenne à Londres en 2012, 206 dollars (174 euros) à Rio en 2016: les deux dernières éditions des Jeux olympiques (JO) avaient été marquées par l'envolée des tarifs hôteliers (pour une nuit). Mais, ô surprise, l'an passé au Brésil, les appartements d'Airbnb avaient été désignés hôte officiel des touristes pour les JO, au nez et à la barbe de deux groupes hôteliers.

Un choix surprenant du Comité international olympique (CIO) qui, d'ordinaire, choisit plutôt les réseaux hôteliers. À Londres en 2012, les particuliers avaient, ainsi, reçu l'interdiction de mettre leur logement en location sur Airbnb, sous peine de devoir payer une amende de... 23.000 euros. Mais, contrairement à la capitale anglaise, Rio ne comptait pas suffisamment d'hôtels pour accueillir les 500.000 touristes attendus. Le CIO avait ainsi choisi Airbnb comme partenaire exclusif.

S'ils se confirme que Paris organisera les Jeux en 2024, on peut supposer que la ville disposera des infrastructures nécessaires. Cela n'empêche pas certains petits malins, sentant la bonne affaire, de proposer à des prix exorbitants leur logement à la location. En voici quelques exemples:

La mairie de Paris n'interdira pas les locations Airbnb

Si la démarche a de quoi faire sourire, il n'est pas interdit de penser que certains particuliers chercheront à réaliser une jolie opération financière. À moins que la maire de Paris imite son homologue londonien en leur interdisant de louer leur logement sur Airbnb? Ce ne sera a priori pas le cas. Selon nos informations, aucune interdiction en ce sens n'est prévue. La mairie devrait s'en tenir au respect de la loi, à savoir que les propriétaires ne devront pas louer leur appartement plus de 120 jours, soit quatre mois. Or, les Jeux olympiques durent un peu plus de deux semaines.

À cela s'ajoute l'impact que l'organisation des Jeux olympiques aura sur les prix immobiliers. «Tout ce qui aide à faciliter la circulation des usagers est bon pour le marché immobilier, explique Me Pierre Lemée, notaire et rédacteur en chef de la revue Conseil des notaires . Par exemple, le 93 a besoin d'équipements structurants pour améliorer son attractivité et sa qualité de vie. Si une politique forte est menée en ce sens, on peut s'attendre à terme à des (nouvelles) hausses de prix à Paris, dans les Yvelines et en Seine-Saint-Denis (les départements franciliens concernés par l'organisation des Jeux, ndlr). Dans quelle proportion? Tout dépend du niveau des équipements. On l'a vu avec l'extension des lignes de TGV à Bordeaux et à Rennes.»

Bref, l'opération semble juteuse pour les propriétaires. Certains se rappellent sans doute que l'an passé à Rio, les Cariocas s'étaient empressés de mettre leur logement en location sur Airbnb. Tant et si bien que la ville brésilienne était devenue la destination la plus chère du site devant Miami, San Francisco et Paris. Paris rêvait des Jeux, la ville devrait les décrocher. Certains propriétaires rêvent du jackpot. L'auront-ils? Reste à connaître, pour cela, la situation économique du pays et du marché immobilier dans... sept ans.

1 commentaire

  • 03 août 07:41

    Les types se projettent à 6 ou 7 ans dans le futur.Qui sait combien seront encore vivants.


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