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Jean-Marie Le Pen hospitalisé pour un problème cardiaque
information fournie par Reuters 16/04/2015 à 17:52

JEAN-MARIE LE PEN HOSPITALISÉ POUR UN PROBLÈME CARDIAQUE

JEAN-MARIE LE PEN HOSPITALISÉ POUR UN PROBLÈME CARDIAQUE

PARIS (Reuters) - Le président d'honneur et fondateur du Front national Jean-Marie Le Pen, 86 ans, a été hospitalisé jeudi pour un "problème cardiaque", a-t-on appris dans son entourage, sa fille Marine assurant qu'il allait "bien" après une opération bénigne.

"Il est toujours en observation à la suite de l'intervention qu'il a eue. Les docteurs ne peuvent pas en dire plus pour le moment. On en saura plus demain", a dit à Reuters un proche.

"Ce n'est pas un problème bénin. Quand c'est cardiaque, ce n'est pas bénin. On peut le comprendre, après l'incendie de son domicile, ce qu'il se passe au Front, avec le stress, pour quelqu'un de son âge", a-t-il ajouté.

Interrogée jeudi par Reuters, Marine Le Pen a minimisé la gravité de l'état de santé de son père.

"Il va bien. Il a subi une opération bénigne et il n'y a aucune raison de s'inquiéter", a-t-elle dit.

Jean-Marie Le Pen a été admis "sous X" dans un hôpital parisien pour "le protéger, après ce qu'il a vécu ces derniers jours", a-t-on également précisé dans son entourage.

Ce "problème cardiaque", qui n'est cependant pas allé jusqu'au "malaise", selon la même source, intervient après un bras de fer avec sa fille, présidente actuelle du parti d'extrême droite, avec qui la rupture est désormais consommée.

Marine Le Pen l'a contraint à renoncer à briguer la présidence de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur aux élections régionales de décembre après une nouvelle salve de propos provocateurs du fondateur du FN dans la presse.

Elle a maintenu que son père était toujours sous le coup de sanctions pour ses déclarations, une réunion étant prévue le 27 avril pour débattre du sort à lui réserver.

"Nous serons amenés à réfléchir et à prendre une décision pour préserver les intérêts politiques du Front National", a-t-elle ajouté. "Il peut toujours y avoir une sanction."

(Emmanuel Jarry, avec Ingrid Melander, édité par Yves Clarisse)

12 commentaires

  • 17 avril 16:15

    Il va mieux et c'est très bien.


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