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Jean-Luc Mélenchon refuse de donner une consigne de vote
information fournie par Reuters 09/12/2015 à 08:50

JEAN-LUC MÉLENCHON NE VEUT PAS DONNER DE CONSIGNE DE VOTE POUR LES RÉGIONALES

JEAN-LUC MÉLENCHON NE VEUT PAS DONNER DE CONSIGNE DE VOTE POUR LES RÉGIONALES

PARIS (Reuters) - Le co-leader du Front de Gauche Jean-Luc Mélenchon refuse, dans une interview publiée mercredi, de donner une consigne de vote pour le second tour des élections régionales dans les régions où la gauche s'est retirée pour faire barrage au Front national.

"En Nord-Pas-de-Calais-Picardie et Provence-Alpes-Côte d'Azur, où il n'existe plus de vote de gauche possible, je me garderai bien de donner des consignes", indique le député européen du Parti de Gauche sur le site internet du Monde.

"Plutôt la droite que le FN ? A condition qu’il y ait une différence ! Ce n’est pas à nous de la proclamer", ajoute-t-il.

Faire barrage à l’extrême droite "sans aucune exigence ni engagement préalable sur les principes essentiels est un blanc-seing très dangereux", poursuit le candidat du Front de Gauche à l'élection présidentielle en 2012.

Au lendemain du premier tour qui a vu le FN enregistrer une percée d'une ampleur sans précédent, Manuel Valls a appelé les électeurs de gauche à voter pour les candidats Les Républicains (LR) dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie, en Provence-Alpes-Côte-d'Azur et en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, trois régions susceptibles d'être remportées par le FN.

En dépit des consignes nationales, le socialiste Jean-Pierre Masseret a maintenu mardi sa candidature en vue du deuxième tour des régionales en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine.

"La réaction d’honneur blessé de Jean-Pierre Masseret, qui n’est pas un militant révolutionnaire, atteint beaucoup de socialistes dans le pays", estime Jean-Luc Mélenchon.

Au niveau national, le Front de Gauche a récolté 4,15% des voix au premier tour des élections régionales. A la question de savoir si le parti peut survivre à ce score, Jean-Luc Mélenchon répond : "Sous cette forme-là, non."

"Aux régionales, nous étions illisibles et dispersés en quatre combinaisons différentes pour treize régions", souligne-t-il. "Une présidentielle qui serait menée dans les mêmes conditions, c’est-à-dire découpée en 570 circonscriptions législatives où chacun ferait sa popote sur son petit feu, est condamnée d’avance".

(Marine Pennetier)

12 commentaires

  • 09 décembre 11:15

    Et en IdF, il dit quoi sur l'association de dernière minute PS-Front de Gauche ? Les écolos ont été virés du gouv et Méluche critique le gouv depuis 2 ans. Mais si au moment des élections, il se remet avec, c'est qu'il y a collusion, non ?


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