Des sentiments extrêmes et opposés se sont succédé en moins d'une semaine en Israël. Tout d'abord l'émotion, après l'annonce le 30 juin de l'abominable assassinat de trois adolescents israéliens en Cisjordanie, vraisemblablement par des militants du Hamas. Puis l'effroi, après la révélation samedi des circonstances atroces de la mort du jeune Mohammad Abou Khdeir, dont le cadavre brûlé à 90 % a été retrouvé mercredi dans une forêt non loin de Jérusalem-Ouest. D'après les rapports préliminaires d'autopsie palestiniens, de la fumée a été retrouvée dans les poumons du jeune homme de 16 ans, ce qui suggère qu'il a été brûlé vif. Il a "été brûlé de l'intérieur et de l'extérieur, car il a probablement été forcé à boire du carburant", a déclaré le ministre palestinien chargé de Jérusalem, Adnane al-Husseini, qui parle d'une "opération de défiguration d'un enfant", une première selon lui. Puis l'incrédulité. Quatre jours durant, la police israélienne s'est refusée à parler d'acte de représailles de juifs extrémistes, gardant ouvertes toutes les pistes, y compris celle d'un différend inter-palestinien. Mais sous la pression internationale, la censure militaire en vigueur a été partiellement levée dimanche. Et elle confirme le scénario tant redouté. Les auteurs présumés sont six jeunes juifs appartenant à un groupe extrémiste. Trois d'entre eux ont avoué le meurtre lundi. Les six suspects, âgés de 16 à 25 ans,...
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