Dans le cadre de la loi de transition énergétique pour la croissance verte, les sacs plastiques dont l’épaisseur est inférieure à 50 µm (microns) ne pourront plus être ni donnés ni vendus en caisse, dans tous les types de commerces, à partir du 1er juillet 2016. Le 1er janvier 2017, cette interdiction sera étendue aux sacs donnés ou vendus en magasin, tels que les sacs du rayon fruits et légumes, ainsi qu’aux blisters non biodégradables et non compostables, destinés aux envois de la presse et de la publicité. Quels types de sacs restent autorisés ? Quelles alternatives les commerçants proposent-ils ?

Changez vos habitudes : utilisez un sac en tissu !
Les sacs en matières plastiques qui restent autorisés
- Les sacs compostables issus de matières biosourcées, comme l’amidon de pomme de terre ou de maïs (et dont l’épaisseur est supérieure à 50 µm s’ils sont distribués en caisse). La teneur obligatoire en matière biosourcée de ces sacs évoluera progressivement de 30% à 60% entre janvier 2017 et janvier 2025.- Les sacs réutilisables en plastique, d’une épaisseur de plus de 50 µm, vendus ou donnés en caisse. Ce sont les sacs que beaucoup de grandes surfaces ont déjà mis à disposition de leurs clients. Certains sont même « échangeables à vie ».
Avec cette loi, le petit sac de course en plastique souple à usage unique, même biodégradable, est donc destiné à disparaître.
Les autres sacs autorisés
- Tous les sacs et conteneurs constitués d’une autre matière que le plastique : papier, carton, tissu… des sacs en tissu pour les petites courses, des sacs en papier à la caisse ou aux rayons primeur, viande et poisson, plus ou moins épais selon l’usage prévu, ou encore des boîtes en carton réutilisables.- Les sacs en plastique utilisés pour la pesée des produits frais, jusqu’au 1er janvier 2017 seulement.
Les autres alternatives possibles
Chaque foyer a la possibilité de changer ses habitudes. Le sac souple du rayon primeur peut être remplacé par un filet réutilisable jusqu’à usure. Ce changement pourrait être aussi l’occasion de découvrir la vente en vrac. Lorsqu’on achète les produits d’épicerie en vrac, les prix sont affichés plus clairement, au kilo, ils sont plus facilement comparables, et ne sont pas gonflés par le coût d’emballages design. La vente au vrac s’étend même aux liquides. Finalement, après des années d’abus des ressources, on revient aux cabas et consignes des générations précédentes.Trucs et astuces
L’application mobile ConsoVrac vous permet de trouver les points de vente en vrac près de chez vous.La réutilisation reste le moyen le plus économique et le plus efficace de limiter les emballages.
1 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer