Le Point : Le réseau des Intercités est-il le parent pauvre de la SNCF ?
Jean Ghédira : Ce réseau regroupe une grande diversité de trains. Des lignes transversales comme le Bordeaux-Marseille-Nice, ou celles du grand bassin parisien comme Paris-Orléans ; des trains de nuit ; des trains à réservation et d'autres sans réservation? Tous ont la même marque commerciale, mais ils répondent à des clientèles différentes. Au total, les Intercités représentent 100 000 voyageurs quotidiens qui prennent place dans 320 trains circulant sur 32 lignes. Ce n'est pas cela qui justifie la sévérité des voyageurs et des présidents de région à leur égard...
Selon une étude indépendante, 90 % de nos trains Intercités arrivent à l'heure. Notre taux de satisfaction sur ces lignes atteint 91 %. Il est de bon ton de pratiquer un SNCF bashing, et les Intercités concentrent ces critiques. Quant aux présidents de région, je les invite à prendre à nouveau ces trains pour juger sur pièce.
La vétusté du réseau est fréquemment pointée du doigt?
Ces trains roulent sur le réseau classique, qui a souffert de sous-investissement des années 1970 à 2010 : la France avait choisi de développer le TGV. Les infrastructures sont vieillissantes et, parfois,...
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