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Immobilier : vers une remontée des taux et la fin des renégociations de crédits
information fournie par Boursorama 16/06/2015 à 09:49

En France, la remontée des taux du crédit immobilier se situe entre 0,1 et 0,3 points de pourcentage selon les établissements.

En France, la remontée des taux du crédit immobilier se situe entre 0,1 et 0,3 points de pourcentage selon les établissements.

Avec le rebond des taux souverains au cours des dernières semaines, les anticipations du début du mois de juin se confirment : les taux du crédit immobilier repartent à la hausse. Le mouvement reste cependant très progressif et pourrait n'être que temporaire.

Après avoir connu une remontée notable fin avril-début mai puis une phase d'accalmie par la suite, les taux souverains sont repartis une nouvelle fois à la hausse depuis le début du mois de juin avec le relèvement des estimations d'inflation en zone euro de la part de Mario Draghi, président de la BCE.

Le taux d'emprunt français à 10 ans se situe depuis une semaine au-dessus de 1,20%, alors qu'il était tombé à 0,35% à la mi-avril.

Bien que les taux obligataires et les taux de crédit immobiliers soient deux mondes différents, une corrélation existe entre ces deux domaines car les taux d'emprunts souverains servent encore de référence pour définir le « taux sans risque » utilisé par les établissements de crédit pour calculer les taux de crédit immobilier en y ajoutant une marge en fonction du risque de chaque emprunteur.

Les banques remontent leurs taux et commencent à rejeter les dossiers de renégociation

« Dans les faits, les taux proposés aux emprunteurs [immobiliers] sont toujours au plus bas. Mais une hausse se profile bel et bien », résumaient ainsi Les Echos dans leur édition du lundi 15 juin.

Déjà le 3 juin dernier, Le Figaro expliquait que « certaines banques commencent à relever leurs taux. LCL a été la première fin mai (+0,1%). Deux autres établissements viennent de lui emboîter le pas: Société générale, avec une hausse de 0,2% et deux caisses régionales de la Caisse d'épargne, avec des augmentations comprises entre 0,05% et 0,15% ».

« Après un nouveau plancher historique atteint en mai, à 2,01% sur un peu plus de six-sept ans [hors assurance], un certain nombre de banques révisent leur barème à la hausse », remarquaient également Les Echos lundi, évoquant cette fois-ci des redressements  qui « atteignent entre 0,1 et 0,3 point ».

« La fin de cette baisse de taux signe aussi la fermeture de la fenêtre de renégociation des emprunts immobiliers déjà contractés. Des établissements bancaires commencent à refuser ces dossiers », poursuivait le journal.

Remontée partiellement amortie

Malgré ce mouvement de hausse, les taux de crédit immobilier restent toujours à des niveaux historiquement faibles, et pour cause.

Les taux souverains à 10 ans sont en effet descendus plus vite que les taux du crédit immobilier au cours des 12 derniers mois. Début 2014, l' OAT française se situait à 2,5% alors que le taux de crédit immobilier moyen pratiqué se situait autour de 3% hors assurance (selon des données des Echos ). En avril dernier, l' OAT française était descendue à 0,35% pour des taux immobilier autour de 2% : l'écart entre les deux taux s'était donc creusé d'un peu plus d'un point de pourcentage en 16 mois.

Le rebond des taux souverains est donc pour l'instant absorbé en grande partie par la contraction de cet écart, et ne se retrouve donc que marginalement répercuté dans la hausse des taux du crédit immobilier.

La suite dépendra des mouvements du marché obligataire : si les taux souverains poursuivent leur progression, leur répercussion sur les taux de crédit immobilier pourrait être plus forte qu'actuellement. Dans le cas inverse, les craintes sur les hausses des taux de crédit immobilier pourraient s'apaiser.

X. B.

14 commentaires

  • 16 juin 18:25

    M4358281, Le client lambda achète pour s'agrandir, il s'en fout de la baisse ou de la hausse. le vrai impact est le coût de la pièce supplémentaire par ex..Le problème se pose pour les retraités qui veulent quitter le domicile, pour les jeunes primo-accédants sans aide des parents, ainsi qu'en cas de divorce vu qu'il faut vendre vite.


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