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Immobilier : « chute des prix des petites surfaces à Paris » (MeilleursAgents)
information fournie par Boursorama04/12/2015 à 14:24

Le prix des petites surfaces parisiennes baisse avec l'augmentation des mises en vente.

Le prix des petites surfaces parisiennes baisse avec l'augmentation des mises en vente.

Au cours du mois de novembre, le réseau immobilier MeilleursAgents a enregistré une baisse de prix inhabituelle des petites surfaces parisiennes. En cause : une augmentation des mises en vente qui serait notamment une conséquence de l'encadrement des loyers mis en place en août dernier.

« À Paris en novembre, les prix ont baissé en moyenne de -0,5% avec un grand écart entre l'évolution des prix des petites surfaces (1 et 2 pièces) qui baissent très fortement (-1,1%) et ceux des grandes surfaces (3 pièces et plus) qui augmentent de +0,3% », résume MeilleursAgents dans son dernier baromètre mensuel des prix de l'immobilier.

Ce baromètre est « basé sur les promesses de vente signées entre le 1er et le 30 novembre 2015 qui se transformeront en actes authentiques dans les 3 prochains mois », rappelle le réseau d'agences, ce qui en fait un indicateur avancé de l'évolution des prix de l'immobilier.

L'encadrement des loyers en serait la cause

La baisse du prix des petites surfaces et la hausse des grandes surfaces à Paris est un phénomène tout à fait opposé à celui observé au cours des derniers mois. Jusqu'ici, les prix au mètre carré des petites surfaces avait tendance à monter alors que les prix des grandes surfaces étaient mal orientés.

Pour Sébastien de Lafond, Président et cofondateur de MeilleursAgents.com, « L'encadrement des loyers et la hausse prochaine des droits de mutation à Paris ont un impact direct sur l'évolution des prix des petites surfaces. Les investisseurs semblent vendre en réaction aux nouvelles conditions du marché parisien. La conséquence immédiate est une baisse assez spectaculaire des prix moyens des studios et deux-pièces dans Paris suite à un afflux de mises en vente face à une demande qui reste atone ».

Conjoncture relativement défavorable pour la demande

MeilleursAgents explique en effet : « La demande d'immobilier, qui est l'élément essentiel de reprise de l'activité et de progression des prix sur le marché, dépend essentiellement de facteurs macroéconomiques. Sur le front de l'emploi, la timide embellie de septembre a été brutalement contredite par les très mauvais chiffres d'octobre . L'inversion de la courbe du chômage est donc loin d'être acquise ».

Autre élément à avoir en tête : « Les récents événements auront un impact certain sur la consommation des ménages ainsi que sur le tourisme étranger à Paris et dans les principales grandes villes de France, au moins à court terme. Cette situation ne devrait pas trop impacter le marché immobilier, mais il est encore trop tôt pour en tirer des conséquences pour l'ensemble de l'année 2016. Malgré les taux bas et les annonces du Gouvernement ( élargissement du PTZ à l'ancien à rénover), la mécanique de reprise tourne à faible régime et ne laisse pas augurer de changement majeur à court et moyen terme ».

Peu d'évolution en Ile-de-France et en régions

Dans un autre registre, cette absence de « changement majeur » concerne également l'évolution des prix en Ile-de-France et en province.

« En banlieue [parisienne], la situation s'est stabilisée autant en Petite qu'en Grande Couronne », note MeilleursAgents. L'évolution des prix en est en effet restée cantonnée à des écarts très faibles compris entre -0,3% et +0,3% en novembre par rapport au mois d'octobre.

Plus largement, en province, l'évolution des prix au cours du mois de novembre a été très disparate selon les villes. Les prix ont légèrement baissé à Lyon, Toulouse et Lille, et légèrement monté à Marseille, Nice, Nantes, Montpellier ou Bordeaux.

L'évolution des prix en octobre avait été nettement moins bonne en province, alors que les prix avaient baissé dans l'ensemble des principales grandes villes selon le même baromètre.

Sur un an, les prix en province restent orientés à la baisse dans toutes les villes mentionnées, sauf à Nantes. « En régions, les tendances d'évolution des prix sont directement indexées sur l'attractivité de chaque ville en termes d'emploi, de dynamisme économique et de qualité de vie », affirme MeilleursAgents.

Des transactions en hausse, mais toujours inférieures aux années fastes

Alors que la fin d'année approche à grands pas, MeilleursAgents dresse un premier bilan annuel provisoire sur le plan des volumes d'achats et de ventes.

« Globalement, le nombre de transactions réalisées en 2015 devrait être légèrement supérieur à celui de 2014 et atteindra environ 750.000 transactions. Cette légère progression n'a pas été linéairement distribuée sur toute l'année. Le premier semestre a vu les volumes diminuer, une baisse largement compensée par une remontée au second semestre et en particulier depuis septembre. Mais compte tenu de l'augmentation de la population française, il manque encore 110.000 transactions dans l'ancien pour retrouver la fluidité du marché des années 2000-2007 ».

Xavier Bargue (redaction@boursorama.fr)

Retrouvez tous les articles de la rédaction de Boursorama dans la rubrique dédiée .

17 commentaires

  • 04 décembre22:20

    Enfin, une bonne nouvelle quand on pense à toutes les hausses de ce GvT


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