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"Il n'y a pas d'affaire Ferrand", dit Castaner
information fournie par Reuters 26/05/2017 à 09:42

PARIS (Reuters) - Il n'y a pas d'affaire Richard Ferrand, a déclaré vendredi le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, excluant une nouvelle fois la démission du ministre de la Cohésion des territoires fragilisé par les révélations du Canard enchaîné.

"Il y a un débat Ferrand, il n'y a pas une affaire Ferrand", a-t-il dit sur franceinfo, ajoutant que ce qu'on reproche à ce soutien de la première heure d'Emmanuel Macron ne "relève absolument pas d'une illégalité quelconque".

La publication par le Canard enchaîné de révélations sur les anciennes activités professionnelles de Richard Ferrand et l'emploi d'assistant parlementaire dont a bénéficié son fils, ont entraîné des appels à la démission du ministre, notamment de la part de la présidente du Front national Marine Le Pen.

Dans son édition de mercredi, l'hebdomadaire satirique rapporte que les Mutuelles de Bretagne, qu'il a dirigées jusqu'en 2012, ont loué à partir de 2011 des locaux commerciaux appartenant à sa compagne pour un loyer annuel de 42.000 euros.

Christophe Castaner a souligné que Richard Ferrand n'était à l'époque "pas en politique" et que l'appel d'offres répondait aux règles en vigueur, ce qui explique que le Parquet national financier refuse de se saisir de ce dossier.

"Il n'y a pas de base légale dans cette affaire et c'est la raison pour laquelle les juges ne s'en saisissent pas", a-t-il dit

Interrogé sur la question de savoir si le parquet de Brest pourrait malgré tout s'en saisir, comme le demandent les Républicains, le porte-parole a répondu : "Si le parquet juge utile d'intervenir, il a toute liberté de le faire."

Le Canard enchaîné a en outre révélé que l'ex-député avait embauché son fils pendant plusieurs mois, en 2014, comme collaborateur parlementaire.

Richard Ferrand, qui a dit jeudi n'avoir "pas une seconde" songé à se retirer, a donc une nouvelle fois obtenu le soutien du gouvernement.

Christophe Castaner, qui avait reconnu mercredi que ce dossier tombait "mal", en pleine préparation de la loi sur la moralisation de la vie publique, a démenti vendredi l'existence de tensions internes au gouvernement.

Le ministre de la Justice, François Bayrou, chargé de préparer le projet de loi qui, selon le porte-parole du gouvernement, devrait être présenté le 7 juin - "c'est l'objectif" - est en effet resté silencieux.

"Il n'y a pas de tension particulière", a dit Christophe Castaner en précisant qu'une réunion avait eu lieu jeudi sur le texte afin d'"aller vite et loin".

(Yves Clarisse, édité par Julien Ponthus)

4 commentaires

  • 26 mai 11:14

    Les affaires, c'est chez les autres...Nous on accuse mais on est aussi "sales" que tous les autres....


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