« La nécessité est mère d'invention », assène Peretz Lavie, président du Technion, rencontré lundi 5 décembre au colloque annuel parisien de cet institut universitaire israélien dédié aux nouvelles technologies digitales. Cet institut regroupe notamment des académies de sciences, de médecine, d'électronique et d'architecture. « Notre pays est entouré de voisins hostiles, poursuit le scientifique. Une partie de nos technologies a ainsi été créée pour fournir des solutions que nous ne pouvions pas trouver à l'extérieur, ou alors pour lesquelles il fallait payer un prix politique très fort. Par exemple, en 1967, de Gaulle ordonne un embargo sur Israël au sujet des semi-conducteurs et des lance-missiles. Deux ans plus tard, nous ouvrons notre propre institut de microélectronique pour pallier cette situation. Et cela correspond au début de l'engagement israélien dans le secteur high-tech. Nous pouvons donc dire un grand merci à Charles de Gaulle ! »
« Nous sommes toujours insatisfaits, et ça, c'est bon pour la science »
Quand la géopolitique rejoint le monde du high-tech... Le terreau conflictuel dans lequel baigne Israël a façonné le succès du pays dans le domaine des technologies de pointe et du digital. Muriel Touaty, directrice de la branche française de l'institut qui organise le colloque, observe : « Les Israéliens ont la faculté de prendre des risques. » Peretz Lavie confirme :...
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