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Helmut Schmidt, le vieux sage est mort
information fournie par Le Point 10/11/2015 à 15:41

Depuis quelques années, ce très vieux monsieur alerte et sarcastique, impertinent et sans gêne, mettait son grain de sel partout. La cigarette posée sur les lèvres en permanence, le buste bien droit dans sa chaise roulante, Helmut Schmidt ne voulait pas se retirer de la vie publique. L'avenir de son pays, le destin de l'Europe le préoccupaient beaucoup trop. Il avait encore son mot à dire. Et ne se gênait pas pour le faire. Lui qui resta député au Bundestag jusqu'en 1987 pour continuer à modeler les grandes lignes stratégiques de la politique allemande n'avait plus rien à perdre et jouissait de cette liberté qui n'est donnée qu'à ceux qui sont retirés des affaires courantes et qui ne briguent plus aucune fonction.

Et son avis était attendu, respecté comme celui d'un vieux sage un peu en marge de ce monde turbulent et complexe auquel il est si difficile de donner un sens. Helmut Schmidt était une des personnalités les plus aimées des Allemands. Ses derniers livres se sont vendus comme des petits pains. Ses apparitions publiques de plus en plus rares étaient ovationnées par une salle debout. De Hambourg, la ville où cet Allemand du Nord naquit le 23 décembre 1918, il gouvernait à sa façon les affaires courantes de la nation. Ses compatriotes l'appelaient d'ailleurs avec affection et déférence leur « Altkanzler », leur vieux chancelier, ce terme dont ils désignent leurs ex-chanceliers quand ils sont encore en vie.

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