Aujourd'hui, les policiers qui descendent dans la rue ne vont pas encadrer la manifestation, mais l'organiser, à l'appel de leur syndicat Alliance. Jean-Marc Falcone, le directeur général de la police nationale, a déclaré mercredi « comprendre (ses) hommes », au micro d'Europe 1. « Lorsqu'ils se font agresser physiquement, verbalement, sur le terrain depuis mars 2015, on peut comprendre qu'ils soient exaspérés. » Depuis mars, 360 fonctionnaires de police ont été blessés.
Mardi, un nouvel agent a été gravement blessé en marge d'une manifestation, à Lyon, un autre a été blessé à l'oeil. Ces violences ne sont pas attribuées aux manifestants, a tenu à nuancer Jean-Marc Falcone. « Ce sont les casseurs qui posent problème, pas les milliers de personnes qui manifestent », a-t-il souligné. Dans les manifestations contre la loi travail, les services d'ordre des syndicats connaissent eux-mêmes des heurts de plus en plus fréquents avec les casseurs.
Le directeur général de la police nationale a insisté sur la pression particulièrement forte que subissaient les fonctionnaires ces jours-ci. « J'ai 150 000 policiers et 100 000 gendarmes qui interviennent jour et nuit, dans des conditions difficiles. » Depuis les attentats de janvier 2015, leur mission de protection de la population s'est alourdie, avec le plan Vigipirate, les impératifs de l'état d'urgence, et les manifestations qui se multiplient dans...
1 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer