« Piquer une colère est parfois salutaire », c'est ainsi que commence le dernier billet de blog d'Alain Juppé intitulé « Faisons-nous confiance ». Le maire de Bordeaux liste les raisons de sa colère qui, à l'en croire, sont multiples : « l'abaissement du débat public, la course à la vulgarité (...), le gros mot qui fera la une des médias », allusion aux propos de Nathalie Kosciusko-Morizet qui a déclaré cette semaine que les climatosceptiques étaient des « connards ». Son texte est une longue anaphore où Alain Juppé commence chacune de ses phrases par « contre », un procédé qu'avait utilisé François Hollande pour son discours, devenu célèbre, « Moi président ».
« La caricature d'une France de race blanche »
Les responsables du courroux du candidat à la primaire de son parti Les Républicains sont eux aussi nombreux, à commencer par les déclinistes, auxquels il s'attaque régulièrement. « Contre le nouveau politiquement correct que nous serinent à longueur de bavardages télévisés les chantres du déclinisme, les nostalgiques d'un prétendu âge d'or , les Cassandre qui annoncent l'effondrement de la civilisation occidentale », écrit Alain Juppé.
Il dénonce également « la sottise qui inspire la caricature d'une France de race blanche », une pique adressée, sans la nommer, directement adressée à Nadine Morano, avant de s'en prendre à « l'arrogance des bien-pensants qui se réclament...
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