Quatre semaines gâchées. Un mois, jour pour jour, après l'accord du 20 février entre la Grèce et ses créditeurs du reste de la zone euro, rien n'a bougé. Ou presque. Lors d'une réunion de crise de 23 h 30 à 2 h 30, dans la nuit de jeudi à vendredi, à la demande d'Alexis Tsipras, les dirigeants européens ont confirmé qu'ils ne débourseraient pas un centime de la dernière tranche du deuxième plan d'aide de 2012 (7,2 milliards), disponible jusqu'à fin juin, avant que le gouvernement de la gauche radicale élu en janvier à Athènes ne commence à appliquer les réformes censées garantir la viabilité de ses finances.
Le Premier ministre grec a promis à François Hollande et à Angela Merkel, mais aussi au président du Conseil européen, le Polonais Donald Tusk, ainsi qu'à ceux de l'Eurogroupe et de la Commission européenne, Jeroen Dijsselbloem et Jean-Claude Juncker, une liste complète "dans les prochains jours". Un engagement qu'avait déjà pris le ministre des Finances grec, le très controversé Yanis Varoufakis le mois dernier, sans grand résultat...
Problème de liquidités
Le temps presse. Chaque jour qui passe rapproche un peu plus la Grèce d'un défaut de paiement. Si nul n'est capable de connaître précisément l'état des finances du pays - le gouvernement ayant refusé aux experts européens d'avoir accès à toutes les informations sur le terrain -, il est clair que la situation se détériore rapidement.
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