Pour sortir la Grèce du chaos, les barons des Républicains ont tous une solution à proposer. À chaque épisode de la crise grecque ? réunions de l'eurogroupe, référendum, sommet européen, vote au Parlement ?, les politiques français ont commenté et pris position.
Le maire de Bordeaux a tiré le premier. Dans un billet de blog publié le 6 juillet dernier, au lendemain du référendum organisé par le gouvernement grec, Juppé assure que "la Grèce n'est plus en mesure aujourd'hui d'assumer les disciplines de la zone euro", et qu'il ne faut pas chercher à "l'y maintenir à tout prix". Il tranche : "Nous devons l'aider à organiser sa sortie, sans drame." Dans un deuxième article publié trois jours après, le maire de Bordeaux commente l'attitude de François Hollande et du gouvernement qu'il juge "désolante". Pour Alain Juppé, il "aurait fallu taper du poing sur la table", mais "cela aurait demandé un peu de courage" de la part de l'exécutif français.
Rétropédalage
Il n'en fallait pas plus au candidat déclaré à la primaire de la droite pour s'attirer les foudres de ses adversaires potentiels, pour la plupart tenants d'une vision plus mesurée : un couple franco-allemand qui doit rester solide face à un gouvernement grec peu responsable, tout en veillant à maintenir la Grèce dans la zone euro. Nombreux sont ceux chez Les Républicains qui ont, en off , jugé irresponsable l'attitude d'Alain Juppé. Alors le 10...
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