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GRAPHES-Zone euro-Les anticipations d'inflation rechutent
information fournie par Reuters 17/09/2014 à 18:19


* Le point mort d'inflation forward repart à la baisse: http://bit.ly/1tezeDb * Les annonces sur la liquidité pas encore entrées en vigueur * Le risque de déflation "significatif et croissant" - Fitch 17 septembre (Reuters) - La très légère révision à la hausse du chiffre de l'inflation au sein de la zone euro au mois d'août fait d'autant moins illusion que les anticipations de hausse de prix sont reparties à la baisse. Elles avaient rebondi après les déclarations du président de la Banque centrale européenne s'alarmant, lors de son discours à la réunion des banquiers centraux de Jackson Hole, le 22 août, de la rapidité de leur dégradation. L'annonce par la BCE le 4 septembre d'une nouvelle baisse de ses taux directeurs et d'un programme de rachats d'actifs ciblés n'est pas parvenue à conforter ce mouvement. Le point mort d'inflation à cinq ans dans cinq ans, dont Mario Draghi avait souligné dans son discours qu'il était habituellement utilisé pour définir l'inflation à moyen terme, n'est ainsi repassé que très momentanément au-dessus du seuil de 2% qu'il avait enfoncé à la mi-août et qui correspond à l'objectif de la Banque centrale européenne. Graphique sur l'évolution du point mort d'inflation forward 5 ans sur 5 ans depuis début 2013 : http://bit.ly/1tezeDb Cette rechute des anticipations d'inflation peut s'expliquer par l'attente de la mise en oeuvre par la BCE des mesures annoncées au début du mois, destinées à renforcer la liquidité pour relancer le crédit au sein de la zone euro. La première des opérations de refinancement ciblées (TLTRO) annoncées en juin interviendra jeudi mais leur montée en charge ne devrait être que progressive, les montants bruts demandés par les banques étant estimé à 133 milliards dans un premier temps, selon une enquête Reuters publiée lundi. ( ID:nL3N0RG3JI ); ils porteraient sur 200 milliards en décembre. Le montant net sera sensiblement inférieur, certaines banques choisissant de basculer leur refinancement en cours auprès de la BCE sur les TLTRO. Les modalités des opérations de rachats d'actifs ciblées de la BCE - ABS et obligations sécurisées - ne seront quant à elles pas détaillées avant la réunion de politique monétaire du mois d'octobre. La persistance d'une inflation basse en zone euro et plus encore d'anticipations d'inflation à moyen terme orientées à la baisse font que la "perspective de la déflation au sein de la zone euro présente un risque significatif et croissant", prévient l'agence de notation Fitch dans une étude publiée mercredi. "SCÉNARIO CHOC" Dans un scénario "choc" imaginaire, Fitch fait l'hypothèse d'une inflation tombant à -1,0% au sein de la zone euro en 2015 et 2016 avant de remonter à 0% ensuite, rappelant que l'inflation est nulle en moyenne au Japon depuis 1995. La zone euro connaîtrait alors une croissance nulle en 2015 et 2016 et de 1% l'an par la suite, prévoit l'agence, poursuivant la comparaison avec le Japon, dont la croissance a été en moyenne de 0,9% l'an sur la période 1995-2013. Le taux de chômage repartirait à la hausse puis stagnerait à 12%. Dans ce scénario, les taux directeurs demeureraient inchangés, le rendement de l'emprunt d'Etat allemand à 10 ans resterait à 1% et le prix des actifs chuterait, avec des conséquences incertaines pour l'euro. "La réponse de la BCE pourrait être ralentie par un biais désinflationniste (NDLR en raison de son mandat) ou d'une réticence institutionnelle à se lancer dans l'assouplissement quantitatif", écrit Fitch. Dans ce scénario, la faible inflation dans les pays du coeur de la zone euro rendrait plus difficile le regain de compétitivité et le rééquilibrage dans les pays périphériques. Manquant de la flexibilité nécessaire, certains pays de la région se retrouveraient pris au piège d'une politique monétaire trop restrictive et d'une devise trop forte, prédit l'agence. La conjonction d'un accroissement des déficits budgétaires et d'une croissance nominale plus faible, qui pousseraient constamment à la hausse les ratios d'endettement public, constituerait alors un motif de préoccupation majeur pour les notations souveraines au sein de la zone euro, exerçant une pression baissière sur les notes et conduisant à certaines dégradations, poursuit Fitch. "En cas de chocs politiques, de nouvelles situations de stress dans les systèmes bancaires, d'une érosion de la crédibilité du cadre budgétaire européen ou d'un retour de la thématique du risque de 'sortie' (de certains pays membres), les dégradations seraient plus vraisemblables et plus larges", avertit l'étude. Sources : *Un monde de plus en plus divergent. Présentation Sycomore Asset Management. 17 septembre 2014. *The risk of eurozone deflation. Special Report. 17 septembre 2014. Fitch Ratings. *September ECB'TLTRO : First act, low take-up. Global Macro Daily. Barclays. 17 septembre 2014 Sur le même thème : POLL-Banks to take up 333bln euros of ECB TLTROs in Sept, dec - Traders. ID:nL3N0RG3JI BREAKINGVIEWS-ECB's trillion-Euro race mays start slowly. ID:nL6N0RI1HQ (Marc Joanny, édité par Marc Angrand)

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