« Au Maroc, gouverner, c'est pleuvoir. » Cette phrase fut prononcée par Théodore Steeg, résident général au Maroc de 1925 à 1929. Cela revient à dire que l'ensemble des équilibres économiques et politiques au Maroc peuvent être remis en cause sous l'effet d'une sécheresse. Hassan II ne s'y est pas trompé en inaugurant à la fin de son règne un barrage chaque année. Son fils lui a emboîté le pas. En avril 2013, en déplacement à Casablanca, François Hollande avait exhumé cette formule ? en l'attribuant à tort au maréchal Lyautey, le prédécesseur de Steeg ? quand son voyage officiel débuta par un déluge. Le chef de l'État savait de quoi il parlait : le lendemain de son élection, son avion fut foudroyé au décollage alors qu'il s'apprêtait à rendre visite à Angela Merkel. Le 15 mai 2012, après son investiture, il remonte les Champs-Élysées sous des trombes d'eau. Suivront l'hommage aux résistants de l'île de Sein, son voyage à Mayotte, un déplacement au Mont-Saint-Michel et le week-end dernier les cérémonies commémoratives des dramatiques combats de la Première Guerre mondiale à Verdun. Autant d'images qui ont fait le tour du monde et des réseaux sociaux ! Et qui collent encore aux chaussures du président.
Des révolutionnaires en carton-pâte
Mais la pluie qui tombe sans discontinuer sur une large partie de la France depuis trois jours a des vertus apaisantes et désormais...
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