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Goldman Sachs affiche désormais sa prudence sur les actions
information fournie par Boursorama 19/05/2016 à 17:28

De son point de vue américain, Goldman Sachs considère que le potentiel de hausse des marchés actions est désormais nul à 3 mois comme à 12 mois.

De son point de vue américain, Goldman Sachs considère que le potentiel de hausse des marchés actions est désormais nul à 3 mois comme à 12 mois.

La banque d'affaires américaine Goldman Sachs, dont les prévisions avaient été chahutées en début d'année par la baisse continue des prix du pétrole, a remis à jour ses prévisions de marché dans une note diffusée mercredi 18 mai.

Actions : les opportunités ont disparu du point de vue américain

Concernant les marchés actions américains, Goldman Sachs considère que le potentiel de hausse est épuisé à court et moyen terme (3 mois et 12 mois).

« Nous rétrogradons les actions à "Neutre" à horizon 12 mois pour des raisons liées à leur valorisation et la croissance [de leur résultats] » explique la banque d'affaires. « D'ici à ce que l'on assiste à une croissance soutenue des résultats, les actions ne semblent pas attractives, notamment en tenant compte des risques qui leur sont associés ».

Goldman Sachs ne pense pas pour autant que les marchés vont chuter, envisageant plutôt « un marché volatil mais sans tendance ».

Du côté des changes, la banque d'affaires s'attend à « un renforcement du dollar », d'ailleurs observé dès mercredi soir aux Etats-Unis suite à la publication des « minutes » de la Fed. Le renforcement du dollar pourrait plafonner le potentiel d'appréciation des actions américaines, et créer une pression à la baisse sur les prix de certaines matières premières, cotées en dollars.

La vision peu optimiste de Goldman Sachs reste surtout valable d'un point de vue américain : la banque d'affaires continue de prévoir une légère hausse du Stoxx 600 européen d'ici la fin de l'année, mais cette hausse, rapportée en dollars, deviendrait négative du point de vue américain si le dollar venait à se renforcer significativement entre-temps.

4 principaux risques sur les marchés

Dans ce contexte, Goldman Sachs identifie quatre principaux risques macroéconomiques : « un affaiblissement de la croissance chinoise, une montée générale du risque politique en Europe, un changement d'anticipations du marché [ repricing ] dans le cycle de remontée des taux de la Fed et des déclins dans les prix de certaines matières premières, en particulier des métaux ».

La banque d'affaires américaine insiste sur le fait que les estimations actuellement optimistes des investisseurs sur la lenteur de la remontée des taux de la Fed « augmente le risque d'un choc sur les taux. Dans un tel cas, les actions et les obligations pourraient connaître un mouvement de ventes massives [ sell off ] ». Ce scénario reste une hypothèse et non une anticipation de marché.

A contrario, de manière plus positive, Goldman Sachs affirme : « nous nous attendons désormais à une conjoncture moins défavorable sur le pétrole à horizon 3 mois, étant donné les perturbations concernant l'offre, et nous remontons [ upgrade ] globalement les matières premières à "neutre" ».

Surpondérés en liquidités

S'affichant averse aux risques, la « Firme » préfère augmenter ses poches de liquidités. « Etant donné que nous ne voyons pas beaucoup de potentiel de création de valeur à travers les différentes classes d'actifs, et que nous voyons des risques de natures variées concernant ces différentes classes d'actifs, nous restons surpondérés en cash à court terme » explique Goldman Sachs, désignant ici un horizon à 3 mois.

Malgré ses mises en garde, Goldman Sachs termine sur l'idée qu'à l'heure actuelle « Notre principale surpondération reste celle du crédit, où les valorisations et les fondamentaux apparaissent favorables » sur un horizon de 3 à 12 mois.

Au sein du monde des taux fixes, « Nous préférons le high yield américain alors que nous évitons l' investment grade américain dont les perspectives de rendement réel [ total return ] sont limitées ».

Faisant référence au prochain plan d'achats d'obligations du secteur privé de la BCE qui débutera en juin, Goldman Sachs termine : « Nous restons surpondérés sur l' investment grade européen par anticipation du nouvel assouplissement de la BCE ».

Xavier Bargue (redaction@boursorama.fr)

13 commentaires

  • 24 octobre 18:16

    Donc il faut faire le contraire de ce qu'ils disent..


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