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Gestion alternative : parier sur les OPA (Candriam)
information fournie par Boursorama 07/10/2014 à 18:30

Acheter les petites entreprises en croissance au sein des secteurs concernés par des opérations de fusion-acquisition : une stratégie de gestion alternative selon Candriam.

Acheter les petites entreprises en croissance au sein des secteurs concernés par des opérations de fusion-acquisition : une stratégie de gestion alternative selon Candriam.

Beaucoup d’investisseurs considèrent que les actions manquent actuellement de dynamisme. Quant au marché obligataire, ses rendements sont très faibles et peu attractifs. Candriam présente des techniques alternatives d’investissement pour capter certains rendements.

Que faire alors que les marchés d’actions sont peu dynamiques (faible volatilité, CAC40 bloqué entre 4000 et 4500 points depuis un an) et que les obligations ne rapportent rien ou presque ?

Retour en force des fusions-acquisitions

Candriam tente de répondre à cette question par une réponse originale : parier sur les OPA. L’année 2014 est en effet celle du grand retour des fusions-acquisitions : les OPA représentent un montant de 545 milliards d’euros depuis le début de l’année à l’échelle mondiale, supérieur aux trois dernières années cumulées. La tendance devrait se poursuivre dans les mois et années à venir : une manière de capter des rendements opportunistes pour les investisseurs.

Le marché européen se prêterait particulièrement aux opérations de fusions-acquisitions. Dans un contexte de manque de croissance, la « consolidation » de certains secteurs de l’économie serait un relai de croissance que les entreprises n’hésiteraient pas à saisir, affirme Philippe Noyard, gestionnaire chez Candriam.

Stratégie d’investissement

Dans ce contexte, une stratégie de gestion consisterait à repérer les secteurs où le regain de fusions-acquisitions se fait sentir, comme par exemple le secteur des télécoms en Europe ( Rachat de Jazztel par Orange ou d’Ono par Vodafone dernièrement). Dans ces secteurs, les petites entreprises en croissance susceptibles de se faire racheter seraient de bonnes cibles d’investissement. Inversement, mieux vaudrait rester à l’écart des grandes entreprises de ces secteurs, susceptibles d’émettre les offres d’achat.

Attention cependant à bien rester diversifié sur des secteurs variés n’étant pas soumis aux mêmes risques. Fabrice Cuchet, en charge de la gestion alternative chez Candriam, rappelle que cette erreur est trop souvent commise. Il est important de ne pas posséder un portefeuille excessivement soumis de manière directe ou indirecte aux marchés émergents ou aux secteurs cycliques par exemple.

X.B.

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