Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

George Soros dénonce la campagne menée contre lui par Budapest
information fournie par Reuters 20/11/2017 à 16:16

 (Actualisé, réaction du Fidesz, quatre derniers paragraphes) 
    BUDAPEST, 20 novembre (Reuters) - Le milliardaire américain 
George Soros a dénoncé lundi la campagne menée contre lui par le 
gouvernement hongrois, qu'il juge fondée sur "des falsifications 
et des mensonges". 
    Agé de 86 ans, George Soros, homme d'affaires d'origine 
juive hongroise, finance de nombreuses associations humanitaires 
comme Human Rights Watch (HRW) et des initiatives comme la 
création de l'Université d'Europe centrale (CEU) à Budapest. 
    Le gouvernement conservateur du Premier ministre hongrois 
Viktor Orban a dénoncé à plusieurs reprises les positions des 
organisations financées par Soros qu'il juge contraires aux 
intérêts de la Hongrie, notamment en matière d'immigration. 
    Le mois dernier, Orban, qui affrontera des élections en 
avril prochain, a envoyé aux électeurs le texte de sept 
déclarations attribuées à George Soros, qui appelleraient 
notamment l'Union européenne à accueillir un million d'immigrés 
chaque année. 
    "Ces déclarations (diffusées par le gouvernement hongrois) 
contiennent des falsifications et de purs mensonges qui visent à 
tromper les Hongrois sur l'opinion de George Soros concernant 
les migrants et les réfugiés", affirme un communiqué de l'Open 
Society Foundations, créée en 1979 par le milliardaire. 
    "Alors que les systèmes de santé et d'éducation sont en 
perdition et que la corruption s'étend (en Hongrie), le 
gouvernement actuel cherche à créer un ennemi de l'extérieur 
pour faire diversion et tromper les citoyens. Il a choisi George 
Soros dans ce but", ajoute le communiqué d'Open Society. 
    Il souligne notamment que George Soros a parlé de 300.000 
réfugiés accueillis chaque année dans l'Union européenne, non 
d'un million. 
    L'été dernier, une campagne d'affichage anti-migrants lancée 
par le gouvernement hongrois a mis en avant le portrait de 
Soros. Ces affiches et des encarts pleines pages dans les 
journaux sont apparus en Hongrie, montrant un Soros souriant, 
avec cette légende : "Ne laissez pas Soros rire le dernier." 
  
    Lors d'une conférence de presse lundi, le vice-président du 
parti au pouvoir, le Fidesz, a affirmé que Soros menait un 
"assaut frontal" contre la Hongrie. 
    "Ce que Soros écrit sur l'immigration, en général, illustre 
une position pro-immigration et son mépris pour les 
Etats-nations", a dit Gergely Gulyas. "Et les décisions prises à 
Bruxelles vont dans le même sens", a-t-il ajouté. 
    "Quelques jours avant une décision récente sur l'immigration 
au Parlement européen, Soros rencontrait le rapporteur de ce 
dossier et cinq commissaires européens. Je ne suis pas 
conspirationniste mais ce sont quand même des choses à savoir." 
    Pour le numéro deux du Fidesz, accuser le gouvernement 
d'antisémitisme est "insultant". 
 
 (Marton Dunai; Guy Kerivel pour le service français) 
 

2 commentaires

  • 20 novembre 17:01

    cher ami .. les Hongrois ne sont pas vos teckels .. Je vis dans notre dictature où mon gouvernement a été élu avec plus de 60% de députés et une majorité . Faites pression .. nous rions bien A votre santé , cher tacsko, je boirai une bière ( hongroise ) ..pression ! Hajra Magyarok !


Signaler le commentaire

Fermer

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.