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GDF : quand Hollande et Montebourg se renient
information fournie par Le Point 08/07/2014 à 18:10

L'histoire politique nous a habitués aux revirements, reniements, changements de pied, volte-face et autres acrobaties. Mais celle d'Arnaud Montebourg et des socialistes en général sur la vente par l'État d'un peu plus de 3 % du capital (1,5 milliard d'euros) de GDF Suez vaut le détour. Donc, pour payer les actions Bouygues et l'entrée de l'État en lieu et place dans Alstom, la gauche a accepté de passer sous la barre des 33,33 %, seuil légal en dessous duquel l'État ne pouvait pas descendre...Que n'a-t-on entendu sur les bancs de la gauche lors des débats parlementaires à propos de la loi de privatisation de GDF en décembre 2006 ? François Hollande, à l'époque premier secrétaire du PS, était monté au créneau au Palais-Bourbon : "Votre projet est [...] un texte de circonstance, voire de convenance, mais surtout de complaisance à l'égard du marché et de négligence à l'égard de l'avenir. [...] Pour paraphraser une formule célèbre : l'avenir énergétique de la France se fait désormais à la corbeille."Delphine Batho : "Une faute stratégique !"À cette occasion, la gauche avait déposé un nombre hallucinant d'amendements - 137 449 ! - afin de faire obstruction, établissant le record absolu sous la Ve République. Les communistes en avaient déposé 93 654 et les socialistes pas moins de 43 693... Huit ans plus tard, pas une voix ne s'est élevée chez les socialistes quand Arnaud Montebourg a publié son communiqué commun avec Michel...

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