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France-Préavis de grève à la SNCM pour le 4 juin
information fournie par Reuters30/05/2015 à 09:29


MARSEILLE, 30 mai (Reuters) - Des organisations syndicales de la SNCM ont déposé un préavis de grève de 24 heures pour le 4 juin, après la visite du Premier ministre Manuel Valls vendredi à Marseille, apprend-t-on samedi de sources syndicales. L'ex-compagnie nationale qui assure des liaisons maritimes entre le continent et la Corse ainsi que l'Afrique du Nord est en procédure de redressement judiciaire depuis fin novembre devant le tribunal de commerce de Marseille, qui doit choisir entre les dossiers de trois repreneurs le 10 juin prochain. De source proche du dossier, l'offre de Baja Ferries aurait pris l'avantage. Le Comité d'entreprise de la SNCM a rejeté le 26 mai l'ensemble des trois offres, jugeant insuffisant le nombre de salariés repris. Les organisations syndicales réclament notamment dans leur préavis de grève un nouvel appel d'offres du tribunal de commerce. "On assiste en direct à une vente par appartements organisée en entente et entre amis, par l'Etat, de la SNCM et de ses navires, avec une récupération illégale d'un contrat de Délégation de Service Public et de subventions publiques où tous les protagonistes sont désormais connus même ceux qu'on ne voit pas ou pas encore...", déclare dans un communiqué Frédéric Alpozzo, secrétaire des marins CGT. "La réunion de cet après-midi (vendredi) en préfecture était pathétique, et l'absence du secrétaire d'Etat aux Transports comme de tout ministre marque le mépris sans précédent de ce gouvernement pour notre profession et l'ensemble des salariés de la SNCM avec quelques mensonges de plus(...)", ajoute le leader syndical. L'appel à la grève concerne également la compagnie concurrente CMN (Compagnie Méridionale de Navigation). Les actionnaires de la SNCM Transdev et l'Etat ont donné leur accord mercredi pour le financement du plan de sauvegarde de l'emploi par la "conclusion d'une transaction en redressement judiciaire à hauteur de 60 millions d'euros", puis d'une seconde transaction "dans un cadre liquidatif" de 25 millions d'euros. Ces 85 millions d'euros permettraient de couvrir l'intégralité du coût estimé du plan social résultant de l'adoption éventuelle par le tribunal de l'offre la moins disante socialement. L'accord prévoit également un abandon de créances d'un montant cumulé de plus de 120 millions d'euros. (François Revilla, édité par Eric Faye)

3 commentaires

  • 30 mai10:27

    On ne change pas une equipe qui gagne....


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