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France-Les huit suspects d'un groupe d'ultra droite mis en examen
information fournie par Reuters 21/10/2017 à 23:56

 (Actualisé avec mise en examen) 
    PARIS, 21 octobre (Reuters) - Huit personnes, dont trois 
mineurs, liées à la mouvance d'ultra droite et arrêtées mardi, 
ont été mis en examen samedi soir pour "association de 
malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d'un ou 
plusieurs crimes d'atteintes aux personnes", a-t-on appris 
auprès du parquet de Paris. 
    Deux des suspects sont aussi mis en examen pour "vol en 
relation avec une entreprise terroriste", a ajouté le parquet. 
    Six d'entre eux ont été placés sous mandat de dépôt et un 
des mineurs a été mis sous contrôle judiciaire, conformément aux 
réquisitions du parquet.  
    Le dernier a été placé en incarcération provisoire "suite à 
sa demande de délai pour préparer sa défense", a précisé le 
parquet 
    Deux autres gardes à vue avaient été levées l'une jeudi et 
l'autre vendredi. 
    Ces membres présumés de l'ultra-droite ont été arrêtés mardi 
dans la région de Marseille et en Seine-Saint-Denis. 
    Ils sont soupçonnés d'appartenir à un groupe nommé OAS, en 
référence à l'Organisation de l'armée secrète qui s'opposa 
violemment à l'indépendance de l'Algérie à la fin de la guerre, 
a-t-on appris de source proche du dossier.  
    Le groupe était organisé autour de son fondateur Logan 
Alexandre Nisin, jeune homme de 21 ans, admirateur d'Anders 
Breivik, le tueur norvégien de 77 militants de gauche en 2011 
sur l'île d'Utoya. Il a été arrêté fin juin dans les 
Bouches-du-Rhône puis mis en examen pour association de 
malfaiteurs terroriste criminelle.  
    Avant l'interpellation de ce dernier, le groupe projetait de 
commettre "des actions violentes aux contours imprécis", 
indique-t-on de source proche du dossier. 
    Plusieurs cibles étaient ainsi envisagées : des lieux de 
culte, des hommes politiques, des militants antifascistes ou 
encore des personnes noires ou d'origine maghrébine, 
précise-t-on de même source. 
    L'organisation "prévoyait des achats d'armes et d'effectuer 
des entraînements paramilitaires", dit-on de source proche du 
dossier, précisant que "certains d'entre eux s'étaient déjà 
entraînés au tir". 
    Le groupe avait aussi prévu pour financer, notamment ces 
achats d'armes, de racketter des chefs d'entreprise, ajoute-t-on 
de même source. 
    Jeudi, le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb avait 
minimisé le sérieux de ce groupe, qui ne constituait pas "la 
bande la plus sérieuse qu'on ait arrêtée au cours des derniers 
temps".   
    Il avait précisé que des mosquées et des bars étaient parmi 
les cibles visées pour le groupe OAS. 
    Le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, ainsi 
que Jean-Luc Mélenchon auraient aussi été visés. 
 
 (Cyril Camu, édité par Eric Faye) 
 

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