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FRANCE 2017-Macron accuse le FN de Marine le Pen d'être l'héritier de l'OAS
information fournie par Reuters 28/04/2017 à 00:07

    * Macron accuse le FN d'être fondé sur l'anti-gaullisme 
    * Il appelle les hésitants à voter pour lui le 7 mai 
    * Il veut une "vraie politique anti-dumping" européenne 
 
    PARIS, 27 avril (Reuters) - Emmanuel Macron a franchi un 
nouveau seuil jeudi soir dans son offensive contre le Front 
national en accusant le parti de son adversaire pour l'élection 
présidentielle, Marine Le Pen, d'être l'héritier de l'OAS qui 
tenta d'assassiner le général de Gaulle. 
    L'ex-ministre de l'Economie, favori pour le second tour du 7 
mai, était l'invité de TF1, alors que Marine Le Pen tenait 
meeting à Nice, où elle l'a notamment accusé d'être le candidat 
de la "submersion migratoire".   
    Dans l'après-midi, le candidat d'En Marche !, en visite dans 
un quartier populaire de Sarcelles (Val d'Oise), près de Paris, 
avait accusé le FN d'être un parti "xénophobe".   
    "Mme Le Pen défend les couleurs d'un parti qui a conduit des 
attentats contre le général de Gaulle, qui a encore les enfants  
de ces protagonistes dans ses rangs, qui s'est construit sur 
l'anti-gaullisme et contre la République française", a déclaré 
Emmanuel Macron sur TFI. 
    Un signal adressé à tout un pan du parti Les Républicains 
(LR), qui se réclame du fondateur de la Ve République. 
    Il faisait en fait allusion à l'Organisation de l'armée 
secrète (OAS), un groupe extrémiste qui a défendu la présence de 
la France en Algérie par des moyens violents pendant la guerre 
d'indépendance algérienne. 
    L'OAS a notamment tenté d'assassiner le général de Gaulle 
dans l'attentat dit du "Petit Clamart". Emmanuel Macron a dit 
que le fils du commanditaire de cet attentat était un opposant 
FN au président LR de la région PACA, Christian Estrosi. 
    Prié de dire s'il reconnaissait, malgré son opposition 
radicale aux idées de Marine le Pen, une qualité à son 
adversaire, il a répondu la "détermination". 
    "Je combat à peu près tout de ses idées, de ses valeurs, de 
ses principes, mais elle est déterminée", a-t-il dit. "Elle n'a 
pas compris que je l'étais plus qu'elle." 
    Il a appelé ceux, parmi les dirigeants et électeurs de 
droite et de gauche, notamment à LR et dans l'électorat de 
l'ex-candidat de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon, qui le 
renvoient dos-à-dos avec Marine Le Pen, à voter pour lui. 
     
    WHIRLPOOL 
    "Ne pas se positionner, c'est décider d'aider Mme Le Pen, 
c'est décider de renforcer un projet qui est un projet de sortie 
de l'Europe, de l'euro, de la République et de ses valeurs (...) 
et donc c'est une sortie de l'histoire de la France." 
    "C'est trop facile d'avoir fait des leçons de morale pendant 
longtemps et vouloir s'en affranchir", a-t-il ajouté, notamment 
à destination de la gauche de la gauche. 
    "Je ne prendrai pas ce vote comme un chèque en blanc. Par 
contre, j'ai besoin demain d'avoir le maximum de force pour 
aller au bout de la refondation de notre vie politique", a fait 
valoir le candidat d'En Marche !  
    Prié de dire s'il nommerait un Premier ministre de droite ou 
de gauche s'il est élu, il a répondu : "Je ne prendrai personne 
selon ces critères (...) parce que ces critères ont vécu." 
    Ce Premier ministre sera nommé "selon des critères de 
compétence, d'adhésion au projet (présidentiel), de cohérence et 
de capacité à diriger" une majorité qui ne sera elle-même ni de 
droite, ni de gauche, ni le fruit d'une coalition, a-t-il dit.  
    Il est revenu sur la visite mouvementé qu'il a faite 
mercredi à l'usine Whirlpool d'Amiens, menacée de délocalisation 
en Pologne, usine où Marine Le Pen avait fait juste avant une 
visite surprise et très médiatisée. 
    "Whirlpool est un groupe qui se porte bien, qui a distribué 
des dividendes généreux. La responsabilité de l'Etat c'est de ne 
pas homologuer, et j'ai pris cet engagement hier, un plan social 
qui ne serait pas à la hauteur des attentes légitimes des 
salariés", a-t-il dit. "Ils ont en moyenne 25 ans d'expérience, 
ils doivent avoir des indemnisations en conséquence." 
    "Je me battrai pour qu'il y ait une reprise du site 
industriel de Whirlpool", a ajouté l'ex-ministre de l'Economie. 
    Il a également dit vouloir convaincre, dès le début de son 
quinquennat, les partenaires européens de la France d'adopter 
une "vraie politique anti-dumping" face aux "attaques de la 
Chine en matière industrielle". 
    Emmanuel Macron a enfin dit que, s'il était élu, son premier 
contact à l'étranger serait pour la chancelière allemande Angela 
Merkel mais que son premier déplacement hors hexagone serait 
auprès des soldats français en opération extérieure. 
 
 (Emmanuel Jarry, édité par Benoît Van Overstraeten) 
 

31 commentaires

  • 28 avril 13:42

    Je suis contre toutes les dictatures. De gauche de droite. De l'est, de l'ouest, du nord, du sud. Sans oublier les médias, les conseilleurs jamais les payeurs. J'abhorre tout ce qui n'est pas démocratique quelque soit le prix à payer... Ne vous déplaise... Et je m'arroge le droit de penser que les 2 finalistes ne valent guère plus cher l'un que l'autre.


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