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France : réduction du déficit de la Sécurité sociale
information fournie par Boursorama 18/03/2015 à 19:23

Le déficit de la Sécurité sociale s'est amélioré davantage que prévu au cours de l'année dernière.

Le déficit de la Sécurité sociale s'est amélioré davantage que prévu au cours de l'année dernière.

En 2014, le déficit de la Sécurité sociale, qui compte pour 11 à 12% du déficit public total en France, s’est réduit davantage que prévu, atteignant 9,7 milliards d’euros.

En septembre dernier, le gouvernement prévoyait un chiffre de 11,7 milliards de déficit, mais il n’est finalement « que » de 9,7 milliards, selon une information des Echos . Le déficit de la Sécurité sociale se réduit ainsi pour la quatrième année consécutive en France : on est désormais loin du déficit de plus de 20 milliards des années 2009 et 2010, revenant globalement au niveau de 2008 où le déficit était de 10,2 milliards.

Les Echos précisaient mercredi matin qu’en ajoutant le Fonds de solidarité vieillesse, le déficit social arriverait à 13,2 milliards d’euros. Néanmoins, « toutes les branches du régime général améliorent leur solde par rapport à la prévision de septembre [et] par rapport à l’année 2013 », soulignait le journal.

Trois branches déficitaires, une branche excédentaire

Dans le détail, la branche maladie (assurance-maladie, couvrant également la maternité, l’invalidité et les décès) représenterait les deux tiers du déficit total de la Sécurité sociale avec 6,5 milliards d’euros (contre une prévision de 7,3 milliards), les retraites afficheraient un déficit de 1,2 milliards, alors que la branche famille (caisse d’allocations familiales) afficherait un déficit de 2,7 milliards.

La quatrième branche de la Sécurité sociale, concernant les « accidents du travail et maladies professionnelles », est quant à elle en excédent de 700 millions d’euros.

« L’amélioration du solde 2014 par rapport à la prévision s’explique pour moitié par les recettes et pour moitié par les dépenses », expliquaient Les Echos : le montant des cotisations s’est maintenu malgré la hausse du chômage, alors que les dépenses ont été moins importantes que prévu. Toujours selon le journal, ces chiffres : « viennent conforter la prévision du déficit public de 4,4% de PIB pour 2014 », soit plus de 80 milliards d’euros au total.

X. Bargue

18 commentaires

  • 19 mars 10:06

    A la fin de l'article "4,4% de PIB, soit plus de 80 milliards". Ce serait 4,4 % des 2020 mds, soit plutôt 90 milliards. Le journalistes présentent ce déficit comme un paramètre de plus, sans une réelle importance. Et pourtant, les taux d'intérêt augmenteront prochainement, et le gouvernement devra trouver, chaque mois, entre 300 et 500 millions pour assurer le service de la dette. Panique générale.


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