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Fin de vie : "Ce n'est pas la loi qu'il faut"
information fournie par Le Point 10/03/2015 à 11:24

Françoise Griso adore les Vosges, où elle vit depuis ses 17 ans. Elle adore ses enfants. Elle adore les animaux, et en a d'ailleurs fait son métier : toiletteuse pour chiens. À 55 ans, Françoise Griso adore aussi la vie. C'est une combattante. "J'ai eu une très belle vie, dit-elle. J'ai vu grandir mes enfants et j'ai fait tout ce que j'avais envie de faire." Elle parle au passé. "J'ai aujourd'hui une épée de Damoclès sur la tête, ça peut me tomber dessus n'importe quand..." "Ça", c'est la perte d'autonomie. Une conséquence qui accompagne souvent une maladie grave. Françoise a eu un cancer à l'âge de 40 ans. Un cylindrome, touchant plusieurs parties de son visage. Les tumeurs enlevées, les os limés, Françoise est en rémission pendant quatorze ans quand la récidive intervient, en 2011, alors qu'elle s'apprête à ouvrir son premier salon de toilettage à Bruyères (88). Nouvelle opération du visage, nouvelles cicatrices, opération des poumons et enfin, il y a quelques semaines, opération des ganglions dans le cou. "Aujourd'hui, vous aurez peut-être des difficultés à l'imaginer, mais j'ai l'impression que ma tête, c'est du carton." "Je ne veux pas que ma vie soit totalement pourrie par une fin de vie pareille" "À la première opération, on ne pense pas à la fin de vie. Aujourd'hui, avec une récidive à 55 ans, on est forcé d'y penser. Et moi, j'ai peur de ce qui pourrait m'arriver désormais." Peur de quoi ? De se retrouver "dans...

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