FILLON ET MACRON TOUJOURS AU COUDE-À-COUDE AU PREMIER TOUR
PARIS (Reuters) - François Fillon et Emmanuel Macron restent au coude-à-coude dans les intentions de vote pour le premier tour de l'élection présidentielle, avec de nouveau un léger avantage d'un demi-point pour l'ex-ministre de l'Economie dans une enquête Ifop-Fiducial pour Paris Match, iTELE et Sud-Radio.
La présidente du Front national, Marine Le Pen, reste quant à elle largement en tête au premier tour mais battue dans tous les cas de figure au second, même si les écarts se réduisent.
Selon un sondage OpinionWay-Orpi réalisé auprès de 1.534 personnes du 17 au 19 février pour les Echos et Radio Classique et publié lundi, elle est créditée de 27% des voix au premier tour et gagne un point par rapport à vendredi.
François Fillon et Emmanuel Macron stagnent derrière elle à 20% d'intentions de vote chacun. Le candidat socialiste, Benoît Hamon, est lui aussi stable à 16%, alors que le chef de file de la "France insoumise", Jean-Luc Mélenchon, perd un point à 12%.
Au second tour, Emmanuel Macron l'emporterait face à Marine Le Pen par 58% des voix contre 42% (au lieu de 60-40 dans le précédent sondage) et François Fillon par 56-44 (57-43).
Selon le sondage Ifop-Fiducial, qui prend en compte une éventuelle candidature du président du MoDem, François Bayrou, Marine Le Pen recueillerait 26% des suffrages au premier tour, Emmanuel Macron 19% et François Fillon 18,5%.
Benoît Hamon est crédité de 14% des voix, Jean-Luc Mélenchon de 11,5% et François Bayrou de 5,5%.
Au second tour, selon cette enquête réalisée auprès de 1.397 personnes entre le 16 et le 20 février, Emmanuel Macron battrait Marine Le Pen au second tour par 61,5% des voix contre 38,5%.
L'ex-ministre de François Hollande reste en tête des pronostics de victoire (24%) devant la candidate d'extrême droite (19%).
Le pronostic de victoire pour François Fillon, englué dans les soupçons d'emplois fictifs dont aurait bénéficié sa famille, s'est effondré, de 25% le 1er février à 15% le 20.
Mais ce qui domine, c'est l'incertitude, avec 26% des sondés qui disent ne pas savoir qui sera élu.
(Yann Le Guernigou, édité par Yves Clarisse)
16 commentaires
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer