Depuis le début, Donald Trump fait sa campagne presque seul contre tous : médias, caciques du parti républicain, experts, chefs d'État étrangers. Devra-t-il faire face au géant Facebook, fort de son milliard d'utilisateurs ? Lors d'une conférence de presse qui s'est déroulée la semaine dernière à San Francisco, Mark Zuckerberg, le patron-fondateur du réseau social, a pris position, sans pour autant le mentionner explicitement, contre Donald Trump. « De terribles voix appellent à la construction de murs, à la division entre les personnes. Je les entends appeler au blocage de la liberté d'expression, de l'immigration, ils veulent bloquer le commerce et menacent même de couper l'accès à Internet », a-t-il signalé.
Un poids électoral non négligeable
Cette déclaration a interpellé les salariés de l'entreprise cotée en bourse. « Facebook doit-il contribuer à bloquer l'accès de la Maison-Blanche à Trump ? » ont-ils questionné leur chef, selon le site américain Gizmondo. Pour lui, Facebook ne doit pas influencer le vote des citoyens américains. Mais pourrait le faire. En effet, très actif sur les réseaux sociaux, le candidat pourrait voir ses publications snobées par la plateforme et celles de ses opposants, notamment démocrates, boostés. « Le premier amendement s'applique aussi bien au New York Times qu'à Facebook. S'ils le désirent, ils peuvent librement bloquer les messages d'un candidat »,...
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