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Et si la quête du bonheur était un leurre...
information fournie par Le Point 31/08/2016 à 11:46

Dans les années 90, Martin Seligman a fait de la psychologie positive un champ incontournable de recherche et de théorie. Il s'inscrivait dans la mouvance de la psychologie humaniste et de la psychologie existentielle nées dans les années 1960, qui insistaient déjà sur l'importance de réaliser son potentiel et de donner du sens à sa vie. Depuis, des milliers d'études et des centaines de livres ont été publiés dans le but d'augmenter le bien-être des gens et de les aider à vivre des vies plus épanouies.

Alors pourquoi ne sommes-nous pas plus heureux ? Pourquoi les chiffres qui tentent de mesurer le bonheur des individus n'ont-ils pas évolué davantage au cours des 40 dernières années ? Sans doute parce qu'en réalité, tous ces efforts pour être plus heureux reviennent à essayer de nager à contre-courant : nous sommes plutôt programmés pour être insatisfaits de notre sort ? en tout cas, la plupart du temps.

On ne peut pas tout avoir !

Le problème, c'est notamment que le bonheur ne peut se résumer à une seule expérience. La philosophe Jennifer Hecht étudie l'histoire du bonheur. Dans son livre The Happiness Myth (« Le mythe du bonheur »), elle démontre que nous vivons toutes sortes d'expériences du bonheur, qui ne sont pas forcément complémentaires. Il arrive même qu'une forme de bonheur fasse de l'ombre à une autre. Autrement dit, si nous sommes très heureux sur un certain plan, il...

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