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Emmanuel Macron appelle au compromis sur la Grèce
information fournie par Reuters 05/07/2015 à 13:09

EMMANUEL MACRON APPELLE AU COMPROMIS SUR LA GRÈCE

EMMANUEL MACRON APPELLE AU COMPROMIS SUR LA GRÈCE

par Alexandre Boksenbaum-Granier

AIX-EN-PROVENCE, Bouches-du-Rhône (Reuters) - Le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, a estimé dimanche qu'il fallait trouver un compromis pour la Grèce quelle que soit l'issue du référendum et ne pas se réfugier derrière l'action de la Banque centrale européenne (BCE).

Les Grecs se rendaient aux urnes dimanche pour se prononcer sur le plan de sauvetage "argent frais contre réformes" soumis par les créanciers du pays lors d'un référendum à l'issue incertaine, qui pourrait ouvrir la voie à une sortie du pays de la zone euro.

"Même si le non grec devait l'emporter, notre responsabilité dès demain ce sera de ne pas faire le traité de Versailles de la zone euro", a jugé Emmanuel Macron en évoquant le texte signé après la Première Guerre mondiale et qui détermina les sanctions prises par les alliés contre l'Allemagne.

"La situation de la zone grecque nous l'avons co-produite (...) Il faut être exigeant et trouver un compromis pour la Grèce sur la base des réformes, de la soutenabilité de la dette, d'évolution des finances dans le temps. Nous aussi nous devons faire des efforts", a-t-il ajouté à l'occasion des Rencontres économique d'Aix-en-Provence.

Auparavant, Benoît Coeuré, membre du directoire de la BCE avait répété que l'institution utiliserait des mesures supplémentaires si cela s'avérait nécessaire alors que la crise grecque est montée d'un cran cette semaine.

"Il ne s'agit pas de se réfugier derrière la BCE ou d'autres, ils font déjà plus que leur travail", a toutefois considéré Emmanuel Macron.

"D'AUTRES GRÈCE DÈS DEMAIN"

"La zone euro, c'est un projet politique avant d'être un projet économique et quel que soit le vote, nous devons dès demain reprendre des discussions politiques pour donner un cadre", a-t-il insisté.

Le ministre français, partisans d'une Europe "à deux vitesses" avec une zone euro renforcée, a également mis en garde contre les conséquences pour la monnaie commune de l'absence de réflexion politique sur la crise grecque.

"La question qui nous est posée, c'est celle de l'intégration de la zone euro. Parce que si nous en sommes arrivés là, c’est que l'on a vécu pendant dix ans dans un malentendu politique qui a conduit à cette situation", a-t-il dit.

"En même temps qu'il faut sauver la Grèce de manière responsable, et donc exigeante, nous devons porter ce projet politique, cette ambition politique, parce que la zone euro sans une nouvelle ambition, une nouvelle vision (...) cela veut dire d'autres Grèce dès demain", a estimé Emmanuel Macron.

Le ministre de l'Economie a signé il y a un mois une tribune avec son homologue allemand Sigmar Gabriel, dans laquelle ils souhaitaient la constitution d'un budget de la zone euro et davantage de convergence économique.

Les enquêtes d'opinion réalisées en Grèce n'ont pas permis de dégager une tendance claire avant ce scrutin observé dans toutes les capitales occidentales par les dirigeants politiques mais aussi par les investisseurs.

Les marchés financiers ont été marqués la semaine dernière par l'aggravation de la crise grecque après la rupture spectaculaire des discussions entre Athènes et ses partenaires européens.

(Edité par Grégory Blachier)

1 commentaire

  • 05 juillet 14:05

    occupe toi déjà de l'économie Française ! c'est déjà assez dur pour toi : 600 000 chômeurs de plus depuis 2012


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