Nicolas Sarkozy doit se retourner dans... son bureau de la rue de Miromesnil. Pour piloter les affaires européennes, ce n'est pas Harlem Désir, secrétaire d'État en carton-pâte, qui est à la manoeuvre, mais une équipe qui s'est constituée au début de son quinquennat à lui. Mai 2007 : dans le cadre de sa politique d'ouverture, le nouveau président contacte Jean-Pierre Jouyet pour lui proposer un poste. Cet inspecteur des finances à la carrière brillante et impeccable est une belle prise de guerre, aussi, puisqu'il est le meilleur ami de François Hollande. Le premier secrétaire du PS fulmine à l'époque quand il découvre que les travaux d'approche sarkozystes vont porter leurs fruits. Jean-Pierre Jouyet sera finalement secrétaire d'État aux affaires européennes. Aujourd'hui secrétaire général de l'Élysée, Jouyet avait pour directeur de cabinet l'X-Ponts Philippe Léglise-Costa. C'est ce même Léglise-Costa, aujourd'hui conseiller diplomatique adjoint à l'Élysée, qui vient de récupérer le Secrétariat général des affaires européennes (SGAF). Et qui trouve-t-on parmi ses plus proches collaborateurs à ce nouveau poste ? Deux anciens conseillers techniques du cabinet Jouyet, Lisa Bellulo et Arnaud Magnier. Une vraie reconstitution de ligue dissoute ! Les Mozart de l'Europe Même si le site internet du SGAF affiche toujours le sigle "Premier ministre" - auquel il est traditionnellement rattaché -, il est clair que c'est la garde...
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