Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Edouard Balladur mis en examen dans l'affaire Karachi
information fournie par Reuters 30/05/2017 à 16:51

PARIS (Reuters) - Edouard Balladur a été mis en examen lundi par la commission d'instruction de la Cour de justice de la République dans le volet financier de l'affaire Karachi, a-t-on appris mardi de source judiciaire, confirmant une information du Canard enchaîné.

Ce volet de l'affaire Karachi concerne le financement de la campagne présidentielle de l'ancien Premier ministre en 1995.

Edouard Balladur, 88 ans, a notamment été mis en examen pour complicité de détournement de fonds publics, précise-t-on de même source.

Au terme de leur enquête sur le volet financier de l'affaire Karachi, les juges d'instruction avaient décidé en juin 2014 de renvoyer six protagonistes présumés en correctionnelle :

Renaud Donnedieu de Vabres, conseiller spécial au cabinet du ministre de la Défense d'Edouard Balladur, François Léotard, entre 1993 et 1995, deux proches d'Edouard Balladur, Nicolas Bazire, qui fut son directeur de cabinet, et Thierry Gaubert, Dominique Castellan, ancien PDG de la Direction des Constructions Navales, l'homme d'affaires franco-libanais Ziad Takieddine et un autre intermédiaire en armement.

Les magistrats ont acquis la conviction que la campagne d'Edouard Balladur, devancé par Jacques Chirac, l'autre candidat de la droite en 1995, a été financée par des rétrocommissions illégales sur des contrats de sous-marins vendus au Pakistan et de frégates destinées à l'Arabie Saoudite.

L'une des hypothèses envisagées est que la fin du versement des commissions, ordonné par Jacques Chirac devenu président, est à l'origine de l'attentat de Karachi qui a coûté la vie à 15 personnes dont 11 ouvriers français de la Direction des Constructions Navales, en 2002.

La Cour de justice de la République (CJR), seule habilitée à juger des ministres pour des délits commis dans l'exercice de leur fonction, était chargée d'enquêter sur le rôle présumé joué par Edouard Balladur et son ancien ministre de la Défense François Léotard.

(Emmanuel Jarry et Sophie Louet, édité par Yves Clarisse)

14 commentaires

  • 30 mai 18:35

    Ce n'est plus la main dans le pot de confiture...mais le plongeon dans la piscine de confiture...Tant que tous ces Élus/Nantis/Rentiers/Politicards mafieux (UMP/S tous bords confondus), ne seront pas condamnés à de la prison ferme, destitution de tous mandats A VIE, et saisies de tous leurs avoirs, la prévarication continuera sans vergogne...ils ont encore de beaux jours devant EUX, en se votant des lois de contournement…;-(((


Signaler le commentaire

Fermer