Après vingt-cinq ans à la tête de Fleuves du monde et de Terre voyages, Christophe Sentuc aurait pu définitivement tourner la page du tourisme. C'était sans compter sur l'âme de poil à gratter de ce baroudeur entrepreneur qui souhaite à présent titiller le modèle de l'industrie du voyage. Les 1er et 2 octobre prochains, Christophe Sentuc organise ainsi à la Cité de la mode et du design à Paris le premier salon DirecTravel. L'objectif ? Réunir et promouvoir ses concurrents d'hier : les réceptifs locaux.
Du bout du monde à Paris
Derrière ce jargon de professionnels se cachent les agences de tourisme locales auprès desquelles les voyagistes (Nouvelles Frontières, Thomas Cook, Kuoni?) ont l'habitude de sous-traiter. Mais, Internet ayant bouleversé la façon de « consommer du voyage », les clients n'hésitent plus à s'adresser directement à ces défricheurs d'itinéraires locaux, qui profitent alors de l'absence d'intermédiaire pour proposer des prix imbattables. Francophones et rompus aux exigences d'une clientèle européennes, les « réceptifs » sont, pour Christophe Sentuc, l'avenir du tourisme. « L'heure est à la désintermédiation. DirecTravel vise à promouvoir ses structures locales, qui sont devenues de véritables voyagistes délocalisés », explique-t-il.
Concurrence déloyale ?
Officiellement, il ne sera pas question pour la soixantaine de participants attendus de...
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