Au-delà de ces trois bouffées d’oxygène, les deux héritages de la crise, la dette publique et le chômage demeurent. (© DR)
(lerevenu.com) - À la traîne de l’économie mondiale depuis 2008, la zone euro n’a pas connu l’an passé la reprise espérée . À la place, une croissance molle (+0,8%), toutefois marquée par le regain de pays éprouvés (Espagne, Irlande, Portugal et Grèce). Pour 2015, les économistes entrevoient une légère accélération. Un pronostic peu osé tant la zone euro a de meilleures cartes en main, avec la conjonction de deux chocs externes (dépréciation de l’euro et chute du pétrole) sur fond de politique économique plus accommodante.
Bloc "A lire aussi"Avec le report des objectifs de déficits de la France et de l’Italie, le biais budgétaire redevient globalement neutre . Parallèlement, les États profitent du spectaculaire repli de leurs coûts de financement (le taux de l’OAT à dix ans est à 0,5% !), qui s’est amorcé dans l’anticipation de nouvelles mesures chocs de la BCE. Cette dernière a effectivement annoncé, le 22 janvier, un programme massif de rachats d’emprunts d’État, de 60 milliards d’euros par mois. Un autre effet très visible de l’action de la BCE aura été la baisse de la devise européenne (-18% depuis début mai), qui arrive à point nommé pour les entreprises exportatrices. En outre, après les stress tests réalisés sur les banques, les encours de crédit reprennent un peu, après trois années de contraction. Grosse cerise sur le gâteau, le repli du pétrole apporte
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