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Des jeunes ne veulent rien lâcher sur la loi Travail
information fournie par Reuters 16/03/2016 à 20:02

DES JEUNES ENCORE DANS LA RUE JEUDI CONTRE LA LOI TRAVAIL

DES JEUNES ENCORE DANS LA RUE JEUDI CONTRE LA LOI TRAVAIL

PARIS (Reuters) - Vingt-trois organisations de jeunesse ont maintenu leur appel à manifester jeudi partout en France en dépit de la réécriture du projet de réforme du Code du travail présenté lundi par le Premier ministre, Manuel Valls.

Dans l'attente de la journée du 31 mars avec les syndicats de salariés opposés à la loi Travail, dont la CGT et FO, les organisateurs espèrent "maintenir la dynamique" parmi les lycéens, étudiants et jeunes des partis de gauche.

"Je ne pense pas que les effets d'annonce (du gouvernement) vont changer la dynamique de mobilisation des étudiants", a déclaré mardi à la presse William Martinet, le président du syndicat étudiant Unef.

La mobilisation s'annonce toutefois plus faible que le 9 mars, environ 80 rassemblements et manifestations figurant sur la carte de la mobilisation du collectif contre plus de 150 il y a une semaine, lorsque jeunes et salariés avaient défilé ensemble.

Le ministère de l'Intérieur avait alors dénombré 224.000 manifestants sur tout le territoire français, et les organisateurs plus de 400.000, une mobilisation jugée en demi-teinte par le gouvernement.

Elle s'était également traduite par le blocage de 90 lycées sur quelque 2.500 établissements, selon l'Education nationale. "Il devrait y avoir jeudi de nouveaux blocages de lycées, on y travaille", a déclaré un porte-parole du syndicat lycéen FIDL.

Pour jeudi, les assemblées générales (AG) dans plusieurs dizaines d'universités ont voté le principe du blocage de deux facultés, Paris 1 et Paris 8. "Mais il peut y en avoir d'autres, il y a encore des AG ce mercredi et demain", a expliqué une porte-parole de l'Union des étudiants communistes (UEC).

Les aménagements présentés par Manuel Valls ont éloigné la perspective d'un front syndical uni tout en s'efforçant de ménager le patronat, après 15 jours de consultations ponctuées de manifestations.

Les syndicats réformistes, CFDT en tête, de même que le syndicat étudiant Fage, ont estimé que les modifications proposées allaient dans le bon sens, tout en se disant vigilants sur le texte qui sera présenté le 24 mars par le gouvernement.

Mais la CGT, Force ouvrière, la FSU et Solidaires, ainsi que l'Unef et les mouvements lycéens UNL et FIDL, ont réitéré leur exigence d'un retrait du projet de loi.

"Le sentiment général, c'est un gouvernement qui essaie de bricoler, de nous enfumer pour que la mobilisation des jeunes faiblisse", a affirmé William Martinet.

"Nous continuons à nous mobiliser jusqu'au retrait complet du 'projet de loi chômage' qui ne laisse qu'une seule issue à la jeunesse d'aujourd'hui, un pacte de précarité pour son avenir", assure pour sa part la FIDL.

Aux yeux des organisations de jeunes, l'annonce d'une "généralisation" de la garantie jeunes, amenée à devenir un droit personnel et universel pour tous les jeunes sans emploi ni formation, est "un écran de fumée".

(Gérard Bon, édité par Yves Clarisse)

34 commentaires

  • 17 mars 16:18

    Sapir est un idéologue d'extrème gauche ... autant écouter Nathalie Arthaud


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