Samedi, le Nigeria élisait son président. Un scrutin compliqué et fastidieux, car les électeurs devaient d'abord s'enregistrer électroniquement, avant de pouvoir réellement voter. Des heures d'attente devant des machines récalcitrantes, et sous la menace des islamistes qui avaient juré de s'opposer au processus démocratique. Mais le peuple a fait la queue en masse, désireux de s'exprimer. En France, on vote aussi ce dimanche. Certes, il ne s'agit que des élections départementales. Le scrutin aussi est compliqué alors que les pouvoirs de l'assemblée départementale sont justement en train d'être réformés. Mais l'on s'attend à ce que près de la moitié du corps électoral s'abstienne. À midi, la participation d'à peine plus de 15 % était d'ailleurs en baisse par rapport au premier tour. Pourquoi voter aujourd'hui en France ? Ceux qui ont fait le déplacement et ceux qui ne l'ont pas fait s'expriment, à Tulle, Strasbourg, Lille, Rennes et dans l'Essonne.
Ils ont voté
- Denis, 54 ans, Tulliste depuis 22 ans, employé dans le secteur des télécommunications : "Voter fait partie de mon éducation. Mon grand-père était maire dans la petite commune de Moselle dont je suis originaire. Par rapport aux pays où l'on n'a pas le droit de vote, on se doit de l'utiliser."
- Stéphane Marrel, 37 ans, magasinier, est arrivé quinze minutes avant l'ouverture du bureau de vote à l'hôtel de ville d'Évry : "Depuis deux ou trois élections, j'essaie d'être le...
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