Y a t -il un président de département plus connecté qu'Alain Lambert, 68 ans, aux commandes de l'Orne depuis 2007 ? Jonglant entre plusieurs ordinateurs et un iPhone, le président Lambert affiche 16 000 abonnés sur son compte Twitter, où il pose, entre autres, cette question très geek : "Quelqu'un a-t-il réussi à installer What's App sur iPad ?" En 2010, un tweet ("Je suis à la messe pour un baptême") lui a valu les foudres du quotidien Ouest-France , héritier sourcilleux de la démocratie chrétienne. Alain Lambert compte aussi 4 988 likers sur Facebook et 226 vidéos postées sur Dailymotion. Sans oublier un blog, l'un des premiers tenus par un homme politique. Retenu par une mauvaise chute à Singapour, il a même présidé l'assemblée départementale par visioconférence. Féru de nouvelles technologies, l'homme fort de la droite ornaise n'en applique pas moins les vieilles recettes politiques en empilant les mandats locaux : maire d'Alençon, président de la communauté urbaine d'Alençon qu'il a mise en place, conseiller régional et conseiller général, où il a mené la vie dure aux vieux barons gaullistes, eux-mêmes grands cumulards. Élu sénateur en 1992, ce notaire de profession devient le spécialiste des finances publiques en traquant systématiquement les errances budgétaires de gauche ou de droite. Rigueur qui vaudra à ce sarkozyste des premières heures de rompre avec son chef de file en 2010. Ministre du Budget en...
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