François Bayrou n'a pu être que rassuré par le programme économique qu'a dévoilé vendredi Emmanuel Macron dans le journal Les Échos , un programme ni vraiment de gauche ni véritablement de droite, un peu de gauche par certains aspects, un peu de droite par d'autres. Très centriste, au bout du compte, ou très central, si l'on préfère, qui entend se situer à équidistance du programme « ultralibéral » d'un François Fillon et des projets « keynésiano-malthusiens » d'un Benoît Hamon ou d'un Jean-Luc Mélenchon.
Le programme économique de M. Macron repose sur le diagnostic que la situation de l'économie française n'est pas si catastrophique qu'elle a besoin pour aller mieux de thérapies de choc, comme celles que préconisent l'extrême droite, la droite et la gauche. Et qu'avec quelques réformes structurelles bien ciblées et quelques ajustements budgétaires la France est en mesure de soigner en douceur la plupart des maux économiques dont elle souffre. De voir baisser le chômage, de retrouver de la compétitivité et d'assainir ses finances publiques.
Sur le sujet sensible et hautement clivant de la dette, la position d'Emmanuel Macron se situe à mi-chemin entre celle d'un François Fillon qui considère que le pays est au bord de la faillite et celle d'un Benoît Hamon qui estime, au contraire, qu'elle est un sujet secondaire par rapport à la dette écologique. À la question qui lui est posée « La dette...
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