Ce lundi s'ouvre pour deux jours le conseil municipal dans la capitale. Parmi les délibérations à l'ordre du jour, la 2014 DAJ 1002 est ainsi rédigée : "Attribution d'un bureau et d'un secrétariat aux anciens maires de Paris." Incroyable ! Serait-il question d'accorder des facilités à Jacques Chirac et à Jean Tiberi ? Non, bien entendu. La formulation est hypocrite. Comme l'a révélé Le Parisien , les "anciens maires de Paris" se résument, en l'espèce, à la seule personne de Bertrand Delanoë. L'entourage d'Anne Hidalgo a immédiatement réagi en expliquant que celui-ci recevait encore beaucoup de courrier et qu'il fallait bien y répondre. À ce compte-là, tous les élus qui quittent leur poste, de leur plein gré ou à la suite d'une défaite, devraient bénéficier du même privilège : on leur écrit sûrement, à eux aussi ! À l'hôtel de ville, on objecte qu'il s'agit tout de même du "maire honoraire". Et alors ? S'il ne répond pas à toutes les sommités qui le bombardent de missives, le "préjudice d'image pour la ville" serait incommensurable. Comme il est peu probable que des sacs postaux arrivent chaque jour remplis de lettres d'ambassadeurs, de chefs d'État ou de ministres étrangers, il devrait être possible de faire suivre le courrier quand il est personnel. Pour le reste, au nom de la continuité et du service public, la nouvelle maire Anne Hidalgo peut et même doit y répondre. Privilégiature L'initiative contenue dans...
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