Debrief Bourse du 8 mars: paris termine en forte hausse

information fournie par Boursorama •08/03/2018 à 18:46

Séance qui se termine en nette hausse pour l’indice parisien qui s’adjuge 1,28% à 5254 points. La hausse a été alimentée par le discours de Mario Draghi, le président de la BCE qui a révisé en légère hausse à 2,4% sa prévision de croissance cette année et table par ailleurs sur une hausse de 1,4% des prix en 2018. La BCE a par ailleurs durci un peu le ton sur sa politique monétaire en renonçant à son engagement à augmenter si nécessaire le montant mensuel de ses rachats d'actifs. Mario Draghi a aussi vivement réagi à la décision de Trump de mettre en place des barrières douanières pour l’acier et l’aluminium, en expliquant que « les   décisions unilatérales en matière de commerce sont dangereuses et [que] les différends doivent être réglés dans le cadre des instances internationales ».

Sur le front des valeurs, Engie s’est distingué en hausse après des résultats 2017 marqués par un retour de la croissance organique, un redressement de la rentabilité et le relèvement de sa prévision de dividende pour 2018. Le groupe a par ailleurs quasiment bouclé son plan de transformation sur la période 2016-2018, avec un an d'avance.

A l’inverse parmi les plus fortes baisses, Casino est sanctionné après ses résultats annuels et se retrouve au plus bas depuis 2 ans. Le groupe de distribution a pourtant dévoilé des résultats en nette hausse grâce à des effets de change positifs et des crédits d'impôts au Brésil, mais les prévisions sont jugées peu lisibles.

Nexans signe la meilleure performance du SBF 120. Le spécialiste du câble profite d’une note de JPMorgan  qui maintient son avis favorable sur le secteur des câbles en Europe et relève son avis sur  la valeur à «surpondérer» contre «neutre» précédemment.   Son objectif est de 51 euros, soit un potentiel de près de 11%  par rapport au cours actuel.

A l’inverse, JCDecaux est pénalisé par un bénéfice net en baisse de 13,8% pour 2017 à 193,7 millions d'euros, qu'il explique par l'évolution de la fiscalité américaine et un taux de change défavorable.

Lanterne rouge, Air France-KLM perd de l’altitude en bourse après avoir enregistré en février une hausse de 4,4% du nombre de passagers transportés malgré des épisodes neigeux qui ont perturbé le trafic, et une grève.